Day 17 - Une chanson que j'entends souvent à la radio
Bon j'écoute pas du tout la radio ici, alors je vous mets celle qu'on entend tout le temps partout dans les magasins... Oh et puis non, j'en ai tellement marre d'entendre tout le temps New Yoooork New Yoooooooork que je la mets pas.
A la place, je vous en mets une autre, qui passe aussi en boucle partout, et comme ça mes parents sauront enfin - les pauvres - qui est Lady GG.
Poker Face, Lady GG.
Il me semble que je n'ai jamais laissé de commentaire, mais sache que tu as une fan supplémentaire ! C'est tellemeeent agréable de venir ici tous les jours tout en sachant qu’immanquablement il y aura un nouvel article (même si tu as déjà parfois manqué à tes responsabilités de super-blogueuse quelques jours d'affilés...) ! Je ne sais pas comment tu fais d'ailleurs pour trouver un truc à raconter tous les jours.
RépondreSupprimerET, c'est pas juste pour faire des compliments que j'écris cet article. Et d'ailleurs je pense à un truc, je ne sais pas si tu te rappelles de moi (je m'appelle Joana), on s'était rencontrées à une soirée, l'anniversaire de Bérengère je crois bien, et même que tu m'avais dit que tu m'enverrais le lien du blog d'une meuf en Inde mais que tu ne l'as jamais fait (ça va, ne t'excuse pas je te pardonne). Et aussi il me semble bien qu'on était dans la même conf de Religions&société.
Bref, je voulais te demander, ce n'est pas super frustrant de bosser au sein d'une ONG mais DANS UN BUREAU ? De faire de l'action indirecte plutôt que de bosser sur le terrain à des actions directes, d'être en contact avec les gens que tu aides ?
Evidemment tu vas me dire que l'action en bureau est sans doute plus utile, de plus grande taille, qu'elle permet d'aider plus de gens, de chapeauter diverses actions directes, etc. Je ne sais pas.
J'ai été engagée deux fois dans des ONG (en France et ici en Inde) et j'apprécie tellement le contact avec les gens que j'imagine qu'il y aurait pour moi un petit côté frustrant à bosser dans un bureau, déconnectée de la réalité dans laquelle vive les gens que je veux aider. Mais ça a sûrement aussi un petit côté égoïste : ces gens que j'aide m'apportent TELLEMENT, à MOI ! C'est presque un truc à te faire culpabiliser, tu sais, je me dis merde, c'est moi qui doit les aider, leur apporter quelque chose, et eux ils m'apportent tellement, ce n'est pas normal que j'en retire autant !
C'est pour ça que j'ai choisi ce stage aussi : pour voir si je me sentais utile meme si je suis pas en contact avec les gens que j'aide. Et la réponse est oui. Parce que tous les jours je vois des gens qui nous envoient des messages qui disent "j'aime ce que vous faites", "je voudrais travailler avec vous", "je vous donne de l'argent depuis 15 ans".
RépondreSupprimerFranchement je t'admire trop de faire tout ça en Inde. Et au fait, je me demandais : tu parles dans quelle langue là-bas ? Je veux dire, souvent en anglais j'imagine, mais par exemple, aux garçons dans ton association ?
J'aimerais bien faire un truc en contact avec les gens un jour, meme si je me sens toujours un peu trop fragile pour l'instant. Surement l'an prochain je me débrouillerai pour devenir bénévole quelque part, ça m'aidera à me lancer.
Oh mon dieu mon commentaire est pas du tout passé, j'avais écrit un demi roman. Je réécrirai ça ce soir, là j'ai trop de travail....
RépondreSupprimerJe connaissais Lady Gaga de réputation grâce à mon ancienne élève de 6ème (et oui ça marche dès la 6ème) qui en plus faisait très bien la "moonwalk" du regretté M.Jackson...Et bien moi je dis qu'il faut mettre cette chanson au programme de l'aquabike pour pédaler en rythme dans la piscine. J'en parlerai aux responsables du club ! Et avec la video, s'il vous plaît !
RépondreSupprimer(Plainte première : j'ai écrit ce message et la fenêtre s'est fermée. Donc j'ai envie de faire grève - finalement, je suis plus française que ce que je veux croire.)
RépondreSupprimerDonc. Je disais.
VIVE LADY G. ! A écouter en pédalant, définitivement. De mon côté, je l'écoute en courant, au gym. Même que je chante, une peau de tigre jetée sur mes épaules nues. Et que les gens me regardent bizarrement. Tant pis pour eux s'ils n'aiment ni les paparazzi ni les téléphones.
Tu verras, le w-e prochain je te ferai souffrir. Hinhin.
-> P'pa : Mais arrête mais cette chanson est IN-SUP-POR-TABLE !!
RépondreSupprimer-> Le Clara : Un commentaiiiire =) !! (oui je favoritise certains commentateurs, c'est comme ça, c'est la dictature) Bon écoute si tu cliques sur la petite croix en haut à droite, c'est pas ma faute si la fenêtre se ferme hein. Et si c'était à cause d'un bug : tant pis pour toi, fallait pas utiliser IE !
Quant à ton propos sur Lady GG, je ne relèverai pas pour garder toute la saveur de la suite. Graou. Vivement que tu te ramènes !! (et vivement qu'A. annonce quand elle se casse)
-> Joana : Bon je reprends mon looong commentaire qui n'est pas passé.
RépondreSupprimerDéjà, je suis super vexée que tu doutes comme ça de moi, évidemment que je sais très bien qui tu es, que je me souviens de l'anniv de Bérangère, qu'on était en R&S ensemble et même que je sais que tu as un blog grâce à un lien sur celui de Jean, d'ailleurs je le rajoute tout de suite à mes blogs préférés, là, dans la colonne de droite ----------------------------->
(tout à l'heure c'était + la classe parce que ça indiquait vraiment la colonne avec les blogs)
A propos de trouver des choses à dire (ça me fait drôlement plaisir que tu aimes venir ici d'ailleurs), je pensais pas non plus que j'y arriverais, d'ailleurs je raconte pas toujours grand chose - cf. mon article d'aujourd'hui.
Il doit y avoir tellement + de choses à raconter quand on est en Inde que quand on est aux USA !!
Pour ce qui est du lien, je m'en souviens très bien aussi, j'ai même toujours ton nom noté dans un brouillon sur mon portable, mais comme je l'ai pas fait tout de suite, je me suis dit après que c'était bizarre de revenir 3 mois + tard là-dessus et puis j'étais pas sûre que ça t'intéressait vraiment (oui en fait c'est ta faute, tu n'as pas montré de façon suffisamment démonstrative ton enthousiasme pour ce fameux lien).
Pour me faire pardonner, en voilà 3 :
- http://krautindialog.wordpress.com/
- http://mission-incredible.blogspot.com/
- http://heloindia.over-blog.com/
Et donc, pour répondre à ta question (car tout ceci n'était qu'une longue introduction), non, ça ne me frustre pas du tout d'être dans un bureau. Déjà parce que ce que j'y fais est intéressant, en soi.
Ensuite parce que je ne sais peut-être tout simplement pas à quel point c'est mieux d'être en contact avec les bénéficiaires puisque ça ne m'est jamais arrivé pour l'instant. Si ça se trouve, une fois que j'aurai été "sur le terrain", je voudrai plus revenir au siège.
Mais surtout je trouve pas ça frustrant parce que c'est ce que je me sens le + capable de faire. Si tu veux, quand j'entends parler d'une coulée de boue qui a fait 43 morts à l'autre bout de la Terre, ça m'arrive souvent d'avoir les larmes aux yeux. Alors je me sentais pas trop prête à réconforter des gens pour de vrai et en entendre leurs histoires pour de vrai.
Depuis longtemps je suis attirée par ce secteur mais je me sens pas assez forte pour aider aussi directement les gens. C'est quelque chose qui viendra peut-être et dont je me sens déjà + capable aujourd'hui. En tout cas j'ai choisi ce stage parce que ça me permettait de faire partie de cette grande chaîne qui va des donateurs aux bénéficiaires et il ne me semble pas que mon travail soit + utile ou de + grande taille que celui d'un autre, je pense plutôt que chacun y joue un rôle essentiel et que dans ce domaine un expert comptable est exactement aussi utile et indispensable qu'un informaticien ou un bénévole qui accompagne des enfants au musée (^^) et que c'est ça justement qui me plaît.
La suite... au-dessus !
Hey !
RépondreSupprimerJe pense pas qu'il y ait une quelconque admiration à avoir, s'engager dans une association ça se fait très naturellement, pour ma part en tout cas. A Paris j'avais été choquée et dérangée de voir autant de clochards, je ne savais pas comment réagir, est-ce que je devais systématiquement donner des sous, les ignorer, au moins dire bonjour ? Ma réponse à tout ça ça a été d'aller une soirée par semaine offrir à manger à ceux qui venaient à notre rencontre... Mais c'est vrai que je rencontrais ces hommes et que parfois ils me racontaient leurs histoires, je rentrais chez moi complètement abattue, enfin je me posais de sérieuses questions sur la vie, sur ma façon de l'envisager et tout...
Pour l'Inde, j'ai mis beaucoup de temps à me sentir capable de m'engager dans une asso, j'avais d'abord besoin de comprendre mieux le pays, de l'appréhender un peu plus, de m'y sentir un peu comme chez moi, bref, de penser à moi dans cet environnement bizarre avant de faire la démarche de m'engager dans une association pour m'occuper d'autres personnes. Au bout de 4 mois je m'en suis sentie capable, mais bon ça m'a demandé 4 mois quand même, donc je comprends bien qu'on puisse ne pas se sentir prêt à s'engager...
Mais oui, j'aime bien ce que tu dis, que tous les maillons de la chaîne humanitaire/bénévolat sont ultra importants, à importance égale !
Sinon pour les petits garçons je leur parle anglais, même si la plupart d'entre eux ne comprennent rien, mais c'est pas grave le principale c'est qu'ils sentent qu'on s'occupe d'eux et qu'on leur accorde de l'attention... Sinon je leur sors quand je peux les quelques mots d'hindi que je connais, ils adorent ça les fait rire :p Et puis il m'apprennent des nouveaux mots aussi, c'est cool.
Merci pour les liens des blogs indiens ! Mais... je les connaissais déjà aha. Et merci pour l'ajout dans ta colonne de liens, je vais t'ajouter aussi :)
Bye bye,
J'attends ma DROGUE quotidienne (= ton prochain article) avec impatience !
-> Joana : Roh bon bah tant pis pour les liens (c'était bien la peine de venir réclamer hein !! =P).
RépondreSupprimerEt je trouve ça vraiment bien, d'avoir pris le temps de s'habituer un peu avant de devenir bénévole en Inde.
En fait la 3A c'est le moment idéal pour pouvoir prendre le temps de s'adapter avant de faire quelque chose. Bon ceci dit je ne regrette pas du tout mon expérience new-yorkaise, mais elle me semble parfois un peu fade par rapport à ce que j'aurais pu vivre ailleurs.