vendredi 31 décembre 2010

Ohlala n°120 (Air France... WHAT THE FUCK?!)

Au cas où vous vivriez très loin d'un poste de télé, rappelons qu'il a neigé dimanche à New York.
Du genre : beaucoup.



 Du genre : dans le métro.



Alors forcément dans Manhattan les grandes avenues ont rapidement été dégagées, mais dans Brooklyn c'était clairement la galère.
Résultat très peu de métro, aucun bus... et aucun moyen d'aller à l'aéroport.
Ah si !
... Le taxi !
Depuis Manhattan, bien sûr, parce qu'il n'y en avait aucun dans Brooklyn.
Et bien sûr il fallait le payer double, parce qu'il revenait vide de l'aéroport puisqu'il n'y avait aucun avion qui se posait.

Mais tout ceci n'est qu'un détail marrant.
Laissez-moi vous raconter le palpitant voyage du retour en France...

Bienvenue dans le meilleur du pire :
 Air France, JFK Airport and the patient (but not forever) little frog.

Lundi 27 décembre

18h09 : je quitte l'appart de Brooklyn en me demandant bien comment je vais rejoindre l'aéroport. Tentons le métro, en priant pour que l'airtrain ait été rétabli dans la journée bien qu'il n'y ait aucune info sur internet !

19h00 : arrivée dans Manhattan. Tentative de correspondance avec le métro J : l'employé du métro refuse que je lui parle à travers la fenêtre, il faut que je passe le tourniquet de sortie pour lui demander si ça sert à quelque chose que je tente la correspondance. Logique. Va te faire foutre, je vais pas payer 2,25$ pour te poser une question à laquelle tu ne sauras pas répondre - un employé de la MTA ne connaît qu'une seule phrase, "I Don't Know" et ensuite il te lance un regard mi-interrogateur "mais quelle est cette étrange créature qui me parle à travers une vitre ?" mi-méprisant et il reprend sa conversation avec l'autre employé (vous savez, celui qui est toujours debout dans le fond et qui ne fait strictement rien d'autre que la conversation à celui qui est censé répondre aux voyageur).

19h15 : arrivée d'un métro J, mais pas de conducteur visible à interroger. J'abandonne et je sors sur Broadway pour trouver un taxi.

19h25 : Miracle, un taxi s'arrête et quand je lui demande s'il accepte d'aller à l'aéroport il dit oui ! C'est sûrement mon gilet d'anniversaire qui me porte bonheur.
19h27 : Ah oui mais il faudra me payer le double et en cash parce que je vais revenir à vide. Oui, d'accord, tout ce que tu veux, roule, ne pose plus de questions et ne t'embourbe pas dans la neige, c'est tout ce que je te demande.

20h25 : Arrivée à l'aéroport !!
20h26 : Mon avion n'est pas annulé, son départ est juste reporté de 23h30 à 3h30 ! Joie, allégresse, petit gloussement de soulagement.

20h45 : Ah donc en fait là c'est la queue pour l'enregistrement de la classe Affaires, ok, c'est pour ça qu'il n'y a personne.

20h50 : Vous faites la queue pour Air France ? Ah là-bas aussi ? Et là-bas ? Ah d'accord. C'est donc une longue file. Une très longue file. Bon, eh ben heureusement qu'on part à 3h30 hein parce qu'on n'est pas prêts de faire enregistrer nos bagages ! En bon Français, on fait donc connaissance avec ses voisins en râlant.

21h30 : En 40 minutes, nous avons parcouru la distance assez folichonne de... un mètre. Sans blague. Finalement on n'est plus si sûrs d'embarquer à 3h30. Mes amis français de Limoges sont super sympa, on se raconte nos vies et ils m'offrent un panini, la vie est belle, on plaisante, tout ça tout ça.


22h00 : en même temps ils sont 3 employés pour enregistrer les bagages de centaines de personnes. Donc c'est normal qu'on n'ait parcouru que 3 mètres depuis le début.

Mardi 28 décembre 

0h30 : Ohohoh ! On bouge ! de 10 mètres d'un coup ! les voyageurs du vol AF007 vont bientôt embarquer, il ne reste plus que l'AF011 à enregistrer avant notre AF009.

1h30 : L'AF007 est de nouveau retardé, alors qu'il était prévu à 19h05 et reprogrammé à 21h35. 

2h00 : Ah tiens, on dirait que l'aéroport vient de fermer, ils ont éteint les lumières.

2h18 : Dernier appel pour les passagers du vol AF007. Les Américains derrière moi se marrent : "nan mais s'ils ont pas encore été capables de trouver la porte d'embarquement, c'est pas la peine, ils méritent pas leur vol, partez sans eux !" "ça sert à quoi d'annoncer ça dans la salle avant le portique de sécurité ?" "en fait ils font l'annonce juste pour nous encourager, pour nous montrer qu'il y a des gens qui partent et que ça va bientôt être notre tour."

3h30 : Ma voisine me réveille, je m'étais endormie 20 minutes + tôt recroquevillée sur ma valise. On avance enfin, on arrive même dans la file "officielle" avec les poteaux et les bandes rétractables !

5h00 : La seule personne compétente d'AirFrance, une fille qui se démène depuis 20h pour gérer les enregistrements et qui est la seule à nous donner des infos, nous annonce que notre vol ne partira pas avant 7h30 parce que notre avion est bien arrivé mais il tourne sur la piste avec ses passagers à l'intérieur en attendant qu'une porte se libère pour les débarquer. Petite pensée émue pour Thomas B. qui a vécu ça il y a quelques jours.

5h30 : valise enregistrée !! On se demande un peu pourquoi il faut les amener à un portique de sécurité alors que d'habitude on les donne au monsieur qui enregistre les bagages et on les regarde partir sur un tapis roulant. D'ailleurs la gestion des bagages est un peu étrange, on n'arrête pas de voir des employés passer avec des chariots remplis de valises qui viennent d'on ne sait trop où et qu'ils amènent dans des endroits encore + secrets. Mais bon, on est fatigués, on leur fait confiance, ils savent ce qu'ils font, tout ce qu'on veut c'est prendre notre avion à 8h30 (parce que maintenant il est prévu pour 8h30, mais on ne connaît pas encore la porte d'embarquement).


7h30 : après avoir dormi au moins 50 minutes sur un siège de la porte d'embarquement n°2, je fais un petit tour dans le terminal 1, histoire de visiter, et je tombe sur un panneau d'affichage qui affiche, puisque c'est son rôle, mais qui affiche des choses un peu incohérentes : vol AF009 programmé à 11h, départ estimé à 9h00. Pour le coup, j'avais déjà entendu parler d'avions qui s'envolent en retard, mais rarement 2h AVANT l'heure prévue...

9h30 : Puisque notre avion est annoncé porte 5, on se déplace (avec mes nouveaux potes de Limoges) jusque là-bas. Où l'on apprend que notre avion n'est pas arrivé à l'aéroport.

10h : Ah non, en fait, il est à l'aéroport, mais au terminal 4, parce qu'il est arrivé au milieu de la nuit et que le terminal 1 où nous nous trouvons était fermé. Donc on nous a répété qu'on allait partir dans la nuit alors que le Terminal 1 était fermé. Lolilol. Tristement, par manque de personnel, l'avion est bloqué au terminal 4 parce que personne n'est disponible pour prendre un petit tracteur et le remorquer jusqu'à nous. Donc on ne sait pas quand quelqu'un sera libre, ni si on partira aujourd'hui. Les Français sont drôlement contents et le font savoir.

10h15 : Annonce pour les passagers de l'AF011 : votre avion est presque prêt, mais il va y avoir un petit délai parce qu'on n'a pas fini de nettoyer la cabine du commandant de bord. J'aimerais bien savoir ce que le pilote précédent a fabriqué pour qu'il y ait besoin de récurer la cabine pendant 2h !

La porte 5. Une histoire compliquée d'amour-haine.

10h30 : A force de se faire engueuler, les hôtesses s'énervent. Mais elles distribuent quand même des coupons de 12$ pour qu'on puisse s'acheter à manger. Le problème c'est qu'il n'y a plus rien à manger à part des cookies et du pain, parce que ça fait 3 jours que l'aéroport n'est plus ravitaillé. Evidemment, pas d'annonce officielle, donc certains découvrent après la bataille qu'ils auraient pu manger leurs chips périmées gratos.

L'un des rares points "nourriture" du terminal, dont les pains au chocolat trop secs étaient pris d'assaut avec avidité.

11h : Les passagers du vol AF011 sont dans leur avion depuis une heure. Mais ils n'ont toujours pas décollé. En regardant par la vitre, on peut admirer un monsieur qui gratouille la neige derrière les roues de l'avion avec une petite pelle. C'est la deuxième "équipe" qui intervient en 2h mais l'avion ne peut toujours pas partir.

On fait la ronde, on s'assied en cercle, on se cache les yeux et on chante tous ensemble : "L'AF011 n'est pas parti, il ne partira jamais, lundi, mardi..."

11h30 : Un avion Air France bouge dans le lointain ! Serait-ce le notre ?! ... De toute façon, le 011 n'a toujours pas bougé, donc on ne peut pas embarquer.

13h30 : le 011 est parti, mais on attend toujours un tracteur pour amener notre avion à la porte 5. Euh alors, oui, certes, on s'est plaints qu'on n'était pas assez informés ce qu'il se passait. Mais si c'est pour nous raconter qu'il y a des miettes dans la cabine du pilote et que les tracteurs font n'importe quoi, c'est peut-être pas la peine de dégainer le micro, on est la risée de tout le terminal maintenant.
Il fait super chaud, c'est bien d'être prévoyante et de porter un collant en-dessous de son jean et 2 t-shirts manches longues en-dessous de son gilet en prévision d'une potentielle nuit aéroportuaire, mais là on crève, j'enlève mon gilet d'anniversaire.

En attendant, on fait des jolies photos de ciel d'aéroport.

14h : un avion s'installe porte 5 ! Ah oui mais c'est un avion coréen.

14h30 : il y a un avion Air France porte 4 ! Ah oui mais c'est l'AF023, celui qui doit partir ce soir à 16h40. Celui dont ils annoncent toutes les demi-heures que l'enregistrement des bagages n'est pas possible et qu'on leur donnera davantage de précisions dans une demi-heure. Il y a donc depuis plusieurs heures un avion libre, vide, sur lequel nous n'embarquons pas car ses passagers sont bloqués de l'autre côté de la sécurité, tandis que nous attendons un autre avion qui tournicote au loin pendant que des Coréens font la queue devant "notre" porte. Lolilol.

Ah ben oui dis donc, y a de la neige par terre. Trop fou.

15h30 : conversation informelle avec une hôtesse : en fait, le problème, c'est qu'il y a trop d'avions et pas assez de portes ouvertes, alors les compagnies se battent pour obtenir une porte et piquer celle des autres. Autrement dit, comme on n'avait pas de petit tracteur pour nous amener rapidement notre avion, les Coréens ont pris la place (au passage leurs hôtesses ont un uniforme trop joli et un ruban encore + classe dans les cheveux). Les Français, qui s'impatientent, se lancent dans les commentaires racistes, le plus récurrent étant "bon ils se cassent les niakwés ?"... Restons calme et courtois, on ne sait pas combien de temps il faudra encore côtoyer tous ces gens. Le couple de Limoges choisit sagement de faire semblant de dormir pour ne plus participer à la conversation qui craint carrément depuis qu'une fille super vulgaire s'est incrustée dans notre groupe et déverse sa haine dans un flot de parole ininterrompu. J'ai l'impression que la situation empire depuis que j'ai enlevé ce gilet, je vais le remettre.

Pendant ce temps, l'AF023 est toujours porte 4.

16h : comme la connasse me fatigue, je vais faire un tour dans le "lounge Air France", c'est-à-dire un espace ultra-réfrigéré où les 1ère classe lisent des magazines d'un air distrait pour bien faire comprendre qu'ils prennent ça avec philosophie, de toute façon ça n'est pas grave ils ont envoyé toutes leurs instructions de placements boursiers à leur groom, ils prennent si souvent l'avion qu'ils sont tout à fait habitués à ce genre de situation, d'ailleurs ils ont tout le temps une douche portable avec eux, ils sont propres, bien maquillés, frais et dispos. Et quand tu leur demandes gentiment si les 3 fauteuils qui sont vides autour d'eux sont libres, ils lèvent rapidement les yeux vers ta personne, disent d'une voix calme "non" et se replongent dans leurs pensées. Bien bien bien. J'aime cet endroit.

16h30 : une des filles enregistrée sur le même vol AF009 me reconnaît et me dit qu'ils viennent d'annoncer l'embarquement ! Ce gilet est trop magique ! Vite vite viiite - des fois que d'un coup, ça aille vraiment vite et qu'ils se cassent sans moi.
16h33 : les Français font la file la + laide de tout le terminal 1. Nous ne sommes qu'un vaste troupeau trépignant qui occupe + de la moitié du couloir central. Ah, et finalement, on embarque dans l'avion censé être l'AF023. Qui était en place depuis midi. Logique.

En fait, on s'est précipités porte 4 mais personne n'y croit vraiment. Et on n'a pas tout à fait tort.

16h50 : en fait, on n'embarque pas tout de suite parce que l'équipage n'est pas arrivé. Il est en route, il sera là dans 20 minutes.

18h : Distribution de nourriture ! Enfin... de crackers sans goût. Trois par personne. Byzance quoi.

18h15 : Arrivée de l'équipage sous les applaudissements ! Et les bouuuh... Ah... En fait... en fait, non, zut, c'est l'équipage de l'AF023, ils s'étaient trompés de porte........ AHAHAAHAH. Lolilolilol !

18h20 : AAAAAAAAAAAAAH J'EN AI MARRE JE VEUX RENTRER CHEZ MOI !

18h50 : Arrivée du vrai équipage. Je n'ai plus la force pour les points d'exclamation. On nous annonce qu'on va être appelés par rangs. Tout le monde force et on finit par entrer en troupeau. Les gars qui scannent nos "boarding pass" sont tout sourire et nous remercient pour notre patience. Avez-vous remarqué que quelqu'un qui est super gentil avec vous, c'est encore + énervant que quelqu'un de mal luné, quand vous êtes épuisé ? Dans la rampe d'accès, pas de lumière, c'est le noir complet, on évite de marcher sur nos voisins en allumant nos portables. NORMAL.

19h35 : Je suis dans l'avion !!! Je suis assise, à la bonne place, personne n'a décrété au dernier moment que mon titre de transport était invalide ou bien que mon bagage à main ne complétait pas les critères requis ou qu'en fait l'avion est trop petit on peut pas faire rentrer tout le monde... La vie est merveilleuse !

20h00 : Le commandant de bord nous fait un petit discours pour nous dire qu'il est ravi de nous accueillir à bord et qu'il tient à faire remarquer que ça fait 48h que l'équipage attendait, comme nous, de pouvoir décoller. Nous ne sommes vraiment que de petits ingrats, écoutons donc le monsieur qui vient de passer 48h dans un hôtel new-yorkais.

20h21 : L'avion bouge. On dirait qu'on va bientôt décoller. Logiquement, là, c'est le moment où un problème technique est détecté. Ou alors on se crashe. Ouais, je le sens bien, on va se la jouer Concorde de l'an 2000.

20h40 : En fait, non, on est toujours en vie, l'instant où les roues arrières quittent le sol me donne toujours autant envie de vomir mais on est en vie, c'est très étrange.

21h30 : Et on a même du manger ! Pour la peine, allez, je prends du vin blanc, même pas peur pour ma vessie, la force du gilet d'anniversaire est en moi. Om Nom Nom Nom Nom... rester éveillée jusqu'à ce qu'ils ramassent les plateaux, rester éveillées jusqu'......

Mercredi 29 décembre

8h20 : Oh oh ça sent la nourrituuuure ! Petit déj avec du jus d'orange et du chocolat chaud qui n'a même pas un goût de lait, France je t'aime.

9h35 : Atterrissage. Sur le sol FRANCAIS. JOIE. ALLEGRESSE.

10h10 : Douane passée. Maintenant, opération bagages ! Hum, mais comment se fait-il que notre vol ne soit pas annoncé sur le panneau d'affichage ? Suivons les autres Français, on dirait qu'ils savent où ils vont.

10h20 : Les Français sont allés à l'accueil d'Air France. Où ils ont appris (respirez un grand coup, vous allez rigoler) que l'avion a volé avec les soutes vides. Aucun bagage n'a été embarqué. On ne sait pas actuellement où ils sont ni quand ils arriveront. Vous pouvez compléter ce document et on vous les enverra à domicile. LOLILOLILOLILOLILOL....

10h35 : Après 22 heures de retard et moins de 3 heures de sommeil, je franchis les portes de l'aéroport Charles de Gaulle.

Jeudi 30 décembre 

15h : Appel au service Bagages d'Air France. On viendrait de m'envoyer un sms pour me communiquer ma référence dossier. La fille m'annonce d'un air guilleret que la bonne nouvelle, c'est que j'ai un dossier de créé. J'ai envie de dire que c'est le strict minimum. Par contre les bagages, bon, on ne sait pas où ils sont mais on saura ce soir ou demain matin !
Je raccroche plutôt déprimée, il est fort probable que mes bagages n'apparaissent pas avant une grosse semaine.

Vendredi 31 décembre 

11h : Statut du bagage : La recherche continue. AUCUNE INFORMATION.
Bien. Bien. Bien.

17h27 : Toujours pas de nouvelles de ma valise, qui contient les cadeaux de Noël pour ma famille, mes vêtements pour la semaine prochaine (+ de la moitié des vêtements que je porte à New York en fait), mes lentilles...

Je jure solennellement de ne plus JAMAIS jamais JAMAIS me plaindre des retards de la SNCF. Quant à la RATP, je n'avais déjà rien à lui reprocher mais maintenant je l'aime d'un amour pur et sans tache.




To be continued... 

4 commentaires:

  1. le chat texan a procédé à la lecture du contenu à son amie du Vermont. Nous sommes sidérés. Genre l'avion il est parti avec la soute VIDE? Et il y a des cadres qui ont géré ça? wow.

    RépondreSupprimer
  2. Ce serait vraiment très drôle comme article, si c'était de la fiction. J'admire ta capacité à garder un certain sens de l'humour (ou d'ironie, mais nous les français, ce qui nous fait rire, c'est l'ironie, non ?).
    Et un immense merci, car je viens d'apprendre qu'à New York, il neige en décembre. Si un jour je me retrouve à bosser pour Air France JFK, j'en ferai bon usage.

    RépondreSupprimer
  3. -> Chat : oui, soute vide. Normal. C'était une décision prise en toute conscience, systématique, pour la quasi totalité des vols Air France sur cette période d'après ce que je sais.
    Quelle bande de blaireaux. Maintenant les avions qui volent ont des soutes pleines (bizarre) donc ils peuvent pas rapatrier les valises restées en rade. LOGIQUE.

    RépondreSupprimer
  4. -> June : C'est vrai que personne, mais alors personne, ne m'a jamais dit qu'il fait froid à New York l'hiver et que des fois il neige. Bon, d'accord, là pour le coup c'était du gros blizzard. Ceci dit, partir avec les soutes vides, ça, c'était complètement con, je suis désolée, personne ne me convaincra que c'était une bonne idée. Parce que là, je n'ai toujours aucune nouvelle de ma valise (ni de mes vêtements, ni de mes cadeaux de Noël, ni de ma plaquette de pilule.....)

    RépondreSupprimer