mardi 30 novembre 2010

Ohlala n°92 (World AIDS Day)


Pour une fois, quittons un peu ce monde de superficialité pour faire un vrai article un peu sérieux.
Demain, qui est aujourd'hui même pour vous, c'est la journée mondiale de lutte contre le sida.
Un peu partout dans le monde, des bâtiments vont être illuminés en rouge pour marquer ce jour, par exemple l'Empire State Building ou l'Hôtel de la Marie de Paris.
Mais cette journée ne sert pas juste à rendre l'Opéra de Sydney + joli.


Cette journée sert à ce qu'on parle du virus qui provoque une des maladies les moins bien comprises dans le monde.

Mal comprise parce que même si on sait aujourd'hui qu'elle est due au VIH (virus de l'immunodéficience humaine), même si on sait comment ce virus passe d'un individu à l'autre, comment ce virus s'attaque aux défenses immunitaires du corps, comment on peut ralentir ces attaques, eh bien on n'arrive toujours pas à savoir comment empêcher ce virus de rester dans le corps, ni comment l'empêcher d'y entrer.

Mais surtout mal comprise parce que même si tout le monde sait que ça existe (enfin certains osent encore remettre l'existence du virus en cause, théorie du complot & Co bonjour), peu de gens savent vraiment ce que ça signifie, "le sida". Beaucoup de gens savent juste qu'on en meurt, donc ils voient les gens touchés par le VIH comme "des gens qui vont mourir". Et bon, comme on n'est pas trop à l'aise avec la mort dans nos sociétés, bah on sait pas trop comment être avec eux - si on en connaît, sinon on évite juste d'en parler.

Et souvent, on n'en connaît pas, on a juste entendu parler de quelqu'un qui avait un oncle qui...
Ou plutôt, si, on en connaît, mais on ne le sait pas, parce que beaucoup de ceux qui sont touchés ne le disent pas. Quelqu'un qui révèle en France qu'il est séropositif a une "chance" sur deux de perdre son travail dans les six mois, juste pour vous donner une idée.

On parle beaucoup moins du sida depuis l'apparition des trithérapies. On a l'impression que l'épidémie concerne surtout l'Afrique et que c'est bien triste qu'ils meurent là-bas, mais bon de toute façon s'ils ne meurent pas de ça ils vont mourir de la guerre ou de la faim.
Pendant ce temps, en France, une vingtaine de personnes sont infectées chaque jour.

Alors, pour une fois, parlons de choses un peu utiles et, j'espère, qui vous intéresseront et vous apprendront des choses - ou alors si vous n'y apprenez rien bah c'est que vous étiez déjà bien renseigné et tant mieux, vous n'avez plus qu'à courir faire quelque chose pour "spread the word" comme on dit par chez moi, vous trouverez de l'inspiration par ici http://www.aides.org/.

- Quelle est la différence entre VIH et sida ?

Le VIH, c'est le virus d'immunodéficience humaine, autrement dit le virus (en fait il y a plusieurs types, groupes et sous-groupes de ce virus) qui s'attaque aux lymphocytes CD4, lesquels petites choses sont justement en charge de notre système immunitaire.

Le sida, c'est le syndrome d'immunodéficience acquise, c'est donc la phase avancée de l'infection par le VIH, le moment où le corps n'arrive plus à combattre l'attaque des lymphocytes CD4 et où donc on perd ses défenses immunitaires.

Autrement dit, vivre avec le VIH ne signifie pas qu'on "a le sida". Par exemple en France on estime qu'il y a 150 000 personnes séropositives (= qui ont le virus dans leur corps) dont un tiers qui ne le savent pas, mais il n'y a "que" 35 000 personnes qui en sont au stade "sida", parce que sans traitement il faut entre 8 et 10 ans (dans 80% des cas) pour développer le sida.

- Comment attrape-t-on le VIH ?

Pour que le virus entre dans le corps, il faut un liquide qui contient le virus de façon significative et il faut une portée d'entrée dans le corps.

Les liquides qui contiennent le virus sont le sperme, le sang, les sécrétions vaginales, le liquide séminal et le lait maternel.
Les portes d'entrées sont les muqueuses et les plaies ou lésions sur la peau.

Autrement dit, le VIH ne se transmet pas par la salive, les larmes ou les moustiques.

- Est-ce qu'on peut guérir du sida ?

Non, toujours pas. Le virus reste dans le corps, dans des cellules réservoir, et pour l'instant on ne sait pas comment l'en déloger. Il y a des recherches de vaccin en cours, pour éviter aux gens qui n'ont pas été touchés de l'être. Mais il ne sera pas au point avant 15 ans, dans le très optimiste meilleur des cas, parce que les processus de test sont très longs.

Ceci dit, ça ne veut pas dire que ceux qui ont le virus dans leur corps vont mourir bientôt.
Les anti-rétroviraux sont des médicaments qui empêchent la multiplication du virus en inhibant certaines de ses étapes. En général un seul type de ces médicaments ne suffit pas, il faut les combiner, d'où les histoires de "trithérapie".

Plus on se rend compte tôt de sa présence dans l'organisme, plus on accroît l'efficacité des anti-rétroviraux, d'où l'importance de faire un test de dépistage à chaque fois qu'on prend un risque. Pour rappel, il y a des centres gratuits et anonymes partout en France (vous pouvez trouver les adresses ici).

Aujourd'hui, ceux qui ont accès à des soins dès le début et qui sont bien pris en charge ont une espérance de vie comparable à celle de ceux qui ne sont pas touchés.

- Qui risque d'être touché par le VIH ?

Tout le monde.
Certes il y a un + grand pourcentage de personnes vivant avec le sida dans certaines "catégories" de la population : en autres les homosexuels, les gens qui se prostituent, ceux qui sont en prison, ceux qui se droguent en utilisant des seringues.
Mais il suffit d'une seule fois pour que le virus entre dans le corps.
D'ailleurs il y a davantage d'homosexuels que d'hétérosexuels qui utilisent des préservatifs, donc au cas où vous penseriez que les gays sont davantage touchés parce qu'ils prennent davantage de risques, qu'ils ont davantage de partenaires, etc, eh bien c'est faux.

Si je vous raconte tout ça c'est parce que je connais quelqu'un qui vit avec le VIH. Et cette personne n'est pas homosexuelle, ne s'est jamais prostituée, n'est jamais allée en prison, ne s'est jamais droguée en utilisant une seringue.
C'est juste quelqu'un qui a fait l'amour (ce qui est quand même une des meilleures choses qu'on puisse faire - oui Papa, Maman, ne faites pas les innocents, je sais très bien d'où je viens) sans préservatif, en se disant sûrement, exactement comme je l'ai déjà fait, "oh c'est bon, juste une fois, les préservatifs c'est chiant et puis le risque est si infime".
C'est quelqu'un qui n'est pas mort, c'est quelqu'un vient de tomber amoureux.

La journée mondiale de lutte contre le sida, ça n'est pas un jour pour avoir peur d'être contaminé, c'est un jour pour savoir de quoi on parle et pour se poser les questions qu'on ne s'est jamais posées, ou qu'on n'a pas osé poser.
Si vous voulez en savoir davantage, il y a plein de sites qui donnent des explications et il y a surtout ce guide que j'ai découvert il y a quelques jours sur le site de Sidaction, au départ il est destiné aux journalistes mais il est très intéressant pour mieux comprendre l'épidémie, la façon dont fonctionne le virus, etc.

Et puis cette journée sert aussi à rappeler que si 5 millions de personnes ont accès à des soins dans le monde aujourd'hui, il y en avait presque 34 millions qui vivaient avec le virus en 2008 et 2 millions qui en sont morts cette même année. Ce qui signifie qu'on a un moyen de soigner ces personnes, mais pas les moyens de le faire, parce que depuis que des soins existent, on parle beaucoup moins du virus dans les journaux et depuis la crise financière, les financements ont beaucoup diminué alors que les médicaments qui provoquent moins d'effets secondaires sont les + chers.

Si vous voulez faire un don, vous pouvez faire un tour sur le site de Aides, ou sur celui de Sidaction, ou ailleurs si vous avez une autre association préférée (Sol en Si par exemple - merde v'là que j'fais de la pub pour une ONG qui aide des enfants).

Si vous voulez juste en savoir davantage, revoilà le lien vers le guide dont je vous parlais à l'instant (la partie la + intéressante et instructive commence page 18).

J'espère que ce blabla un peu inhabituel vous a intéressé et que vous trouvez le sida un peu moins flippant après avoir lu tout ça, parce qu'en fait ça fait + peur quand on n'y connaît pas grand chose.

Si vous avez des questions et la flemme de lire le guide, vous pouvez aussi me les poser (vous pouvez aussi critiquer ou faire remarquer que je me suis trompée quelque part), soit en commentaire soit par mail (swani.smileAROBASEorange.fr), qu'on se connaisse ou pas - et y a pas de remarque ou de question trop bête ou naïve, la plupart des choses que j'ai écrites ici je les sais depuis pas longtemps (y en a même que j'ai recopiées du guide de Sidaction).
Vraiment, n'hésitez pas, demain ou n'importe quand.

Soundtrack n°11 (A song of my favorite group)

Day 11 - Une chanson de mon groupe préféré

Ouf, j'ai cru que la chanson du jour c'était "la chanson qui me décrit" et je sentais que j'allais encore pas aller dormir tôt. En fait il me reste 4 jours pour trouver cette chanson.

Aujourd'hui ça va être pas trop compliqué normalement, il faut juste que je choisisse mon groupe préféré.
Bon ça n'est pas si simple que ça, parce que ce test me fait découvrir quelque chose : la musique que j'ai sur mon ordi et sur mon mp3 ne représente qu'une infime partie de la musique que j'aime.

Il y a quelques mois je vous aurai mis un morceau de Metric sans hésiter, mais depuis qu'ils ont fait une des musiques principales d'un des films Twilight, je peux pas m'empêcher de les trouver pas si bons que ça. Mon snobisme me gâche la vie, mais fin Twilight c'est dur quand même.

Bon, faut bien prendre une décision hein, alors je vais plutôt vous mettre une chanson d'un groupe que j'aime beaucoup, sans savoir si c'est forcément mon préféré, ce qui est sûr c'est qu'en ce moment je suis d'humeur à les écouter beaucoup.

The End Has No End, The Strokes
(avec les paroles s'il vous plaît, dont vous pourrez apprécier l'absence totale de sens)


Wow trop marrant que je vous aies parlé de Métric avant, je viens de découvrir qu'ils ont fait une reprise de cette chanson justement !

Soundtrack n°10 (A song that makes me sleep)

Day 10 - Une chanson qui me fait dormir

Il n'y a pas de chanson qui me fasse dormir.
Les gens qui écoutent de la musique pour s'endormir sont des extraterrestres.
J'écoute de la musique pour me réveiller.

Les seules fois où je m'endors en écoutant de la musique, c'est dans le métro parce que je me suis couchée trop tard la veille - comme ce soir - et dans ces cas-là je peux être en train d'écouter Train de Goldfrapp à fond pour couvrir le bruit du métro, ce qui n'est pas peu dire à New York.

Eh ben tiens, disons que la chanson du jour, c'est Train, de Goldfrapp !

Wow leur clip est visuellement assez... hum. Disons que je suis pas fan. http://www.youtube.com/watch?v=PHnYe5Nj0F0

Je n'ai le droit de vous intégrer qu'un Live dans cet article, le clip officiel est sur youtube au bout du lien précédent, sinon vous pouvez regarder cette vidéo parce que la musique est super similaire à celle de l'album, chose rare et précieuse et fort agréable :

Ohlala n°91 (Joséphine is in the garbage)

Il est déjà minuit passé parce que la soirée a été trépidante. Et bien sûr c'est ces soirées-là qu'on n'a pas le temps de raconter alors que c'est celles sur lesquelles il y a le + à dire.

Ce soir Aris déménageait, alors on a fait une sorte de dîner d'adieu improvisé, qui pourrait bien se transformer en tradition de retrouvailles chez Amy Ruth. Rappelez-vous, Amy Ruth, j'y étais allée avec Clara quand j'étais encore dans Harlem, c'est ce restaurant africain-américain tellement merveilleux qui sert du corn bread tiède avec du beurre en guise de "pain/petit plat pour attendre l'arrivée de la commande".

Aris gloussait de plaisir rien qu'en lisant le menu, en répétant qu'elle adorait cet endroit. Et c'est devenu encore pire/mieux quand on a eu nos plats devant nous (photos à venir dès demain, promis).

Pour moi ça a été Fried Chicken Wings sur une gauffre, comme la dernière fois.
Magda et Aris ont pris des trucs bizarres avec des légumes, j'ajouterai la description avec les photos.

Après ce repas trop bien et tellement copieux qu'on avait mal au ventre quand on riait à la fin, on est rentrée en disant plein plein plein de mal d'A., ce qui est mal, on est bien d'accord, mais qui fait du bien. Aris nous a raconté comment elles se sont engueulées plusieurs fois et à quel point A. a été bien pire avec elle que pendant l'Incident du Bacon. C'était terriblement marrant même si c'était dans le fond assez triste de voir que cette femme qui passe son temps à nous parler comme à des enfants et qui appelait Aris "little girl" est en fait aussi immature qu'une gamine de collège qui pique sa crise (Clo', si tu me dis, je dis pas ça pour toi, tu es au-dessus de tout ça).

Au passage j'ai appris qu'elle ne veut pas avoir de coloc "mâle" parce que "Swan est si jeune, je ne voudrais pas qu'il se passe quelque chose entre eux et que ça pose problème après". WHAT THE FUCK?!!

Une fois rentrées, on a fait le déménagement d'Aris, qui en fait n'avait pas pu le faire + tôt parce que sa nouvelle proprio n'avait pas les clés et n'était pas chez elle etc. Pourvu qu'elle soit + débordée qu'A. (ça n'est pas bien difficile) et donc moins sur le dos de sa colloc.

On est allées en taxi jusqu'au nouvel appart, on a amené toutes les valises d'Aris dans la cave qui lui servira désormais de maison - pas de fenêtres, plutôt déprimant, mais au moins elle n'aura de compte à rendre à personne.

Puis on est rentrées à l'appart, cette fois juste Magda et moi, en faisant notre baptême de la ligne Q - n'allez pas chercher un sous-entendu graveleux, ça veut juste dire que c'était la première fois qu'on prenait la ligne de métro Q hein. On est arrivées, j'ai retiré mes bottes, je suis allée dans ma chambre pour enlever mon manteau, je me suis installée devant mon ordi... et j'ai entendu Magda crier.
Oh oh, Joséphine a encore frappé.

Je suis venue à son secours et elle m'a dit qu'elle l'avait entendue faire du bruit près des poubelles à recyclage. N'écoutant que mon courage et mon sens du dévouement je me suis approchée. Et en fait elle n'étais pas à proprement parler dans les poubelles mais dans un sac en toile accroché au mur, j'ai vu la chose remuer à l'intérieur puis s'immobiliser.
PARFAIT ! La souris dans un sac, qu'on met dans un sac et qu'on amène dehors pour la mettre dans un autre sac et ADIEU LA COMPAGNIE.

Bon comme c'était quand même un sac d'Audrey, j'ai demandé à Magda d'aller demander la permission de se débarrasser de la chose (qui contenait des sacs plastiques en vrac, lesquels sont entassés par Audrey pour servir de mini sac poubelle dans la journée qu'on ferme le soir et qu'on met dans la grande poubelle "pour éviter les odeurs"). Audrey a dit (elle dormait devant son film) "mmmmmmh nan mais c'est bon, l'exterminateur est passé, ne touchez à rien, il y a du poison dans la cuisine mmmmmh".

On a décidé de prendre ça pour un oui, donc j'ai récupéré des gants dans le sous-évier et j'ai fermement attrapé le sac par son ouverture en pensant fort à tous les actes de bravoure que j'ai vu ma Maman accomplir au cours des 20 premières années de ma vie (genre exterminer des araignées de la taille d'une main ou jeter un cadavre d'écureuil rongé de vers). J'étais en train de me demander si elle était toujours dedans quand Magda m'a fait remarquer qu'il y avait un trou en-dessous du sac, pour faire comme un distributeur de sacs plastiques. OH oh, vite le sac dans le sac poubelle que j'avais déployé auparavant en prévision.

Mais bon, je me suis dit, merde, en fait elle a dû se barrer par le trou du dessous pendant que je faisais pas gaffe. Donc remuage des poubelles de recyclage pour essayer de la déloger au cas où. Quand soudain, fritch fritch fritch, un bruit de souris qui remue et Magda qui crie "it's here!!" euuuuh oui mais c'est où, here? J'entends bien que c'est tout près de moi mais.... "in the bag!"

Hop hop hop, empoignage du sac poubelle, en effet ça gigotait un peu là-dedans, donc j'ai bien tourné le haut du sac sur lui-même pour le fermer et j'ai suggéré qu'on aille déposer Joséphine loin de la cuisine, dans un endroit froid et inhospitalier : dehors sur le tas de sacs poubelles - oui il est revenu pas longtemps après le passage des éboueurs la semaine dernière.
Sauf que j'avais enlevé mes bottes.
Donc j'ai laissé Magda surveiller le sac pendant que j'allais chercher de quoi me promener sur le trottoir - je viens de vous dire que c'était juste pour mettre la souris dehors, bande d'esprits mal tournés.

Puis on a descendu les 4 étages et on a déposé comme prévu notre sac rempli d'un sac rempli de sacs contenant une souris dans la nuit froide mais pas tant que ça (à propos de froid, hier soir le JT de France 2 a fait sa une sur la neige qui est tombée dans la ville/village où j'ai passé mon enfance et mon adolescence, putain pour la première fois qu'on en parle il faut que j'y sois pas, trop la rage).

Il se pourrait donc bien que s'en soit fini de notre souris... pour le moment. Joséphine is in the garbage (à prononcer sur tous les tons qu'on veut, c'est comme "le petit chat est mort").

lundi 29 novembre 2010

Ohlala n°90 (Travel validation, Boots and Mouse)

Hier, j'ai reçu mon autorisation de voyage signée par mon organisme de stage ! Donc c'est bon, je suis légalement autorisée à quitter le territoire américain et à y revenir après un petit séjour français fin décembre-début janvier. Dans les jours qui viennent je vais d'ailleurs créer une page qui expliquera tout sur comment faire avec tous les papiers pour devenir stagiaire aux Etats-Unis - mais vous vous en moquez, ce que vous voulez savoir c'est si j'ai acheté mes bottes.

Eh ben oui !! J'ai même acheté deux paires, les bottes cavalières que je vous ai montrées en photo hier et puis d'autres bottes moches, très moches (photo à venir, promis) mais alors pour le coup si elles sont pas étanches je sais plus quoi inventer.

Ceci dit, ici, il fait encore entre 7 et 10°C dans la journée et la nuit je peux sortir sans écharpe sans le regretter, donc j'en aurai pas l'utilité tout de suite, il est pas près de neiger. Par contre dites donc, à peu près partout ailleurs sur le globe, ça tombe dru et tout le monde se fait une joie de le raconter sur Facebook, Twitter, au téléphone, en photos, etc. Vous êtes si mignons. Pour la peine, au cas où vous ne seriez pas mon ami Facebook et que vous auriez donc raté l'un de mes derniers statut, je vous mets un lien vers une planche de BD marrante : http://www.bouletcorp.com/blog/index.php?date=20101128.

Là, il est 1h18 du matin et je suis en panne d'inspiration pour trouver une autre merveilleuse transition semblable aux deux premières de cet article. Donc je vous l'annonce tout simplement : notre souris (Joséphine pour les intimes) a refait son apparition ce soir (après m'être apparue en rêve, elle se jetait à mon visage pour essayer de me voler un cookie) au son des hurlements de Magda. Apparemment la coquine ne se contente plus du sol, elle se promène désormais sur le comptoir à côté de l'évier et court gaiement se réfugier dans le four quand on la découvre en slalomant entre la machine à café et l'égouttoir.

Résultat j'ai gagné des bonbons qu'Aris gardait dans sa chambre et dont elle ne veut plus de perdre d'attirer la souris, alors qu'elle déménage demain matin. 
Comme je suis la seule à ne pas être terrifiée par le rongeur maléfique, c'est aussi moi qui me suis dévouée pour aller jeter à la poubelle les déchets d'Aris et qui ai fait la vaisselle de Magda ET Aris parce qu'elles n'osaient plus entrer dans la cuisine.
Après ça, qu'on vienne plus jamais me dire dans un mail que je suis "inconsiderate of others", merci.

La presque bonne nouvelle, c'est qu'Audrey envisage à nouveau d'adopter un chat !!
Bon par contre elle considère qu'à partir du moment où on quittera l'appart, elle se débarrassera de la bête, ce qui est aussi inhumain que débile puisqu'alors les souris reviendraient tout de suite - oui mais ça pourrait lui faire perdre des colocs qui refuseraient de vivre avec un chat. 
Si ça peut aider à prendre une décision, je veux bien lancer un sondage pour savoir quel pourcentage de colocs préfèrent vivre avec un chat ou une souris.

En tout cas, me voilà de nouveau pleine d'espoir !


dimanche 28 novembre 2010

Soundtrack n°9 (A song that makes me wanna dance)

Day 09 - Une chanson qui me fait danser

Bon, Papa, Maman, si cette fois vous connaissez pas la chanson du jour, ça commence à devenir inquiétant.

Y a plein de chansons qui me donnent envie de danser, mais ce soir j'ai choisi quelque chose qui devrait parler à tout le monde et qui me fait vraiment danser puisque j'ai au moins 2 souvenirs de soirées où j'ai improvisé une chorégraphie originale sur cette chanson, même que j'ai trouvé ça marrant et agréable alors que bon, danser en public n'a jamais été quelque chose de très aisé pour l'handicapée de la coordination motrice que je suis.

Should I stay or should I go, The Clash


On ne peut pas dire que les paroles soient les + marrantes du monde puisque le mec est quand même sur le point de se faire fort probablement jeter par sa copine, mais cette musique me met systématiquement de bonne humeur et j'ai bien du mal à empêcher mon corps de se tortiller quand il l'entend.

Soundtrack n°8 (A song I know by heart)

Day 08 - Une chanson que je connais par coeur

Une seule ?!
Wow mais tout ce qui est en français (ou en anglais pas trop complexe et bien articulé), je le connais par coeur ! D'ailleurs je peux pas m'empêcher de chanter n'importe quelle chanson que j'entends et dont je connais les paroles, résultat les voyages en voiture avec la radio allumée exaspèrent mon frère parce qu'il est incapable d'apprécier mes performances vocales et prétend que je gâche la musique.

Hésitation.

Est-ce que je vais vous parler d'un de ces chanteurs français dont j'ai écouté les CD en boucle au collège jusqu'à connaître jusqu'au moindre accord la moins réussie de leurs chansons ? Non, pas de France Gall, de JJ Goldman ou de Linda Lemay (oui je sais elle est pas française).

Est-ce que je vais vous réciter "Pensa" en italien (c'est trop la classe de connaître une chanson en italien, et c'est même pas une chanson d'amour donc c'est vraiment original) ? Non, pas de chanson sur la mafia ce soir.

Est-ce que je vais mentir et aller vous chercher un texte super long et compliqué, le copier-coller et vous faire croire que si si, je connais "La Ferme" des Fatals Picards par coeur ? Non, c'est pas marrant si je triche.

Là d'un coup j'ai envie de vous mettre la chanson de la Petite Sirène, parce que c'est la chanson que j'ai la + écoutée et la + chantée au cours de mon existence (mais si, vous savez, LA chanson dans sa grotte secrète avec Polochon, "moi je voudrais parcourir le monde..."). Mais après vous allez vous moquer.

Alors comme chanson que je connais par coeur, j'ai choisi "Déchirer ma mémoire" de La Rue Kétanou, parce que c'est une de mes chansons préférées et qu'il faut donc bien qu'elle apparaisse à un moment dans ce 30 Days Song Challenge.
Ce que j'aime, dans cette chanson, c'est justement son texte, qui rend poétique une phrase comme "je pisse contre un mur de Paname". Et puis je l'aime aussi parce qu'elle me fait penser à Paris et au garçon que je serais sûrement si j'en étais un.

De tête, ça donne :

Le soleil revient à sa place
J'rassemble les morceaux d'ma tête
Ma tête qui flotte à la surface
Du lendemain de cette fête

Au comptoir d'une aurore bancale
Je trinque à la santé d'personne
Une goutte de rosée matinale
Elle gifle ma gorge, je frisonne

J'ai froid et je n'en mène pas large
Dans ma chemise de nuit blanche
Ses batailles et ses dérapages
Et le rouge à lèvres sur ma manche

J'ai déchiré ma mémoire
Ma gueule, une photo de toi

Ma langue souillée dans la débauche
Patauge dans une écume pâteuse
Et l'arrière goût qui la chevauche
Empeste mon haleine brumeuse

De mon sexe vagabond
L'odeur de celui d'une femme
S'échappe en un parfum brouillon
Je pisse contre un mur de Paname

J'ai encore couché au hasard
De l'autre côté de la frontière
Entre le rêve et le cauchemar
Avec une chatte de gouttière

J'ai déchiré ma mémoire,
Ma gueule, une photo de toi
Elle traîne sur le trottoir
Le balayeur balayera

J'ai traversé tout Paris
Mes mains lourdes comme des valises
Et la porte de Choisy
S'ouvre sur une banlieue grise

Boulevard de Stalingrad, Vitry
Ma tanière grogne là-bas
Plus que 3 étages et mon lit
Mon vieux berceau de gueule de bois

J'croise le facteur au rez-d'-chaussée
J'lui dis bonsoir, il m'dit bonjour
J'lui demande s'il y a du courrier
Le courrier j'y pense toujours

J'ai déchiré ma mémoire,
Ma gueule, une photo de toi
Elle traîne sur le trottoir
Le balayeur balayera.

J'ai déchiré ma mémoire... le balayeur balayera.


Ohlala n°89 ("These boots are made for walkin'")

Une chose que vous ne savez pas : tous les jours, je me creuse la tête pour ne pas faire commencer par le mot "aujourd'hui" votre quotidien cookie pour les yeux (c'est ainsi que j'aime à appeler intérieurement mes écrits - c'est une blague je viens d'inventer cette expression pour vous faire rire - riez maintenant).

Parce que commencer par "aujourd'hui", ça me donne l'impression de n'écrire que des VDM. Or la vie est souvent une pute, mais pas beaucoup avec moi, il faut bien le reconnaître, donc la plupart de mes articles devraient plutôt se terminer par un joli YLV - i.e. Youpi La Vie.

Voilà, j'ai écrit deux paragraphes avec aucune phrase qui commence par "aujourd'hui", c'est bien, maintenant c'est le moment de raconter ma journée :

Aujourd'hui, je me suis réveillée vers 14h grâce à un sms de mon Papa (merciii), laissez moi vous dire que ça ne m'était pas arrivé depuis... fiouuu... en fait ça a dû m'arriver que 2 ou 3 fois grand maximum dans toute ma vie (dont 2 ou 3 fois depuis que RJF est mon copain - oui, le secret est ENFIN levé, RJF en fait c'est mon copain, tadam, révélation, youhou officialisation de la relation tout ça... comment ça vous vous en doutiez ?), parce que autant je déteste me lever avant 9h, autant je commence à culpabiliser si je dépasse 11h parce que ça veut dire que je ferai pas grand chose de ma journée et on est là pour si peu de temps sur cette brave petite Terre que perdre un jour c'est super grave.

Sauf que j'ai quand même eu le temps de faire plusieurs choses, notamment de retourner me promener dans Manhattan pour tenter de trouver des bottes jolies ET chaudes ET abordables, ce qui est un cauchemar ici, oui, dans New York, LA ville du shopping.

Bilan : je n'ai rien acheté, mais j'y retournerai demain.

DONC il me faut un avis rapide d'un maximum de gens (participez à mon intoxication au consumérisme, devenez tous complices du grand méchant capitalisme) : est-ce qu'il vaut mieux acheter des bottes cavalières en cuir chocolat très jolies pour 109$ (prix initial 180$) que j'aurai plaisir à porter, ou bien se rabattre sur les grosses bottes fourrées garanties efficaces jusqu'à -20°C soldées 23$, qui sont donc sûrement + chaudes mais assez laides et que je soupçonne de prendre l'eau rapidement ?

Mon avis, si vous voulez tout savoir, c'est que je devrais acheter les 2, les premières parce que ce seraient mes toutes premières bottes en cuir que j'aimerais d'amour pendant des années et qu'elles me serviraient de chaussures plates à porter quand j'ai pas le courage pour les talons (parce que ma paire de tennis en toile achetées 5 euros il y a un an et demi est pas bien chaude et que des morceaux de la semelle commencent à quitter les chaussures en même temps que mes pieds) et puis la 2e permettrait d'affronter les journées les + rigoureuses et si je les utilise pas trop souvent elles devraient tenir tout l'hiver.

Là vous êtes peut-être en train de penser : mais elle avait pas déjà acheté des bottes à un moment ? Alors oui, j'ai acheté des bottes 4$ dans un Salvation Army Store, mais elles ont été données parce que la semelle est décollée et vient par le fait se rouler en boule sous le talon quand je marche. Pas super confortable donc.

Vous êtes peut-être aussi en train de vous dire que j'achète une sacrée quantité de chaussures, vêtements, accessoires, etc. Et je suis d'accord avec vous (ceci dit l'impression vient aussi du fait que je vous raconte chaque achat, demandez-vous combien de choses vous avez achetées depuis 3 mois avant de me juger), j'en suis la première surprise parce que ça ne me ressemble pas. Non pas que je déteste faire les magasins ou que je sois atrocement difficile (voix de Michel Drucker : Pauline et Margaux, si vous me lisez...  un petit coucou de la main) mais j'ai tout le temps tendance à trouver que les choses sont trop chères pour ce qu'elles sont, ou qu'au contraire elles sont tellement pas chères que ça doit forcément être de la mauvaise qualité et si c'est pour devoir racheter la même chose dans 3 mois...

Bref je m'interroge sur ce changement d'attitude récent.
Est-ce que je suis "sous influence" ? =P
Est-ce que j'obéis à une tentative inconsciente de ressembler au "bon stéréotype de la Française" qui voudrait que nous soyons élégantes ?
Est-ce que le fait d'avoir emmené le très strict minimum d'affaires à New York me donne l'impression de pouvoir repartir de zéro d'un point de vue vestimentaire ?
Est-ce que depuis que j'ai 20 ans, j'ai envie de ressembler à la femme que je voudrais devenir ?

C'est probablement une combinaison de tout ça.

Avoir pris si peu de vêtements avec moi m'obligeait en fait à en racheter sur place. Comme je suis repartie d'à peu près rien, j'ai commencé à me constituer une garde robe sans tenir compte de ce que je possède déjà en France et qui me freine souvent alors même qu'il y a certains habits que je ne mets plus du tout. Et comme j'ai quand même bien conscience que ce que je rachète a un coût et s'ajoutera à tout ce que j'ai déjà dans quelques mois, il a fallu réduire au maximum les nouveaux achats. Donc acheter exactement ce dont j'ai besoin pour me sentir bien à New York. D'où des vêtements (et chaussures) qui correspondent à l'image que j'ai envie de renvoyer : une jeune femme française - et plus une étudiante qui a déménagé la moitié de ses fringues de lycée et n'a plus de place dans son appart parisien pour en racheter.
Et puis aussi, oui, je suis sous influence et depuis que je suis amoureuse de RJF je peux pas m'empêcher de faire La Fille.

Et ce qu'il y a d'intéressant dans ce changement, c'est que ce strict minimum (3 pantalons, 5 t-shirts manches courtes, 3 manches longues, 5 pulls, 2 gilets, 2 manteaux, 1 jupe, 3 paires de collants - non vous ne saurez pas combien j'ai de petites culottes) me suffit tout à fait et que je ne ressens plus du tout le besoin ni même l'envie d'acheter davantage, parce que ce que j'ai correspond tout à fait à ce que j'ai envie de porter (il me faut juste une paire de bottes, au moins une quoi, s'il vous plaît, il va falloir affronter du -10°C pendant 2 mois quand même).

... Doux Jésus je suis en train de disserter sur des vêtements depuis une heure. Vous devez atrocement vous ennuyer et trouver que je suis de + en + superficielle et que je ferais mieux de vous raconter des trucs sur le Tea Party et les nouveaux rapports d'Obama avec le Sénat.

Eh bien, un de ces jours, j'essaierai, promis, mais en attendant, si vous pouviez me dire ce que vous pensez de ces bottes, vous seriez vraiment choux :

http://www.shoes.com/Shopping/ProductDetails.aspx?p=EC1229800&pg=5132566

samedi 27 novembre 2010

Ohlala n°88 (Black Friday!)

Ce matin, réveil à 6h30 pour affronter gaiement le Black Friday. C'est très inquiétant ce que le réflexe pavlovien de consommation est capable de me faire faire depuis que j'ai acheté les fameuses Chaussures à Cinq Dollars.

Résumé de mes objectifs pour le Black Friday :
- acheter mon manteau bien chaud - cadeau de Noël
- trouver des bottes solides pour cet hiver

Résumé de mes achats du Black Friday (10h de marche sans s'asseoir sauf 10 minutes à un moment dans le métro - même pas de pause pour manger, une part de pizza s'avale debout) :
- des pâtes
- des bonhommes en pain d'épice
- deux écharpes.

Bien bien bien.

Ceci dit les écharpes sont bien chaudes et me seront bien utiles - et je les ai achetées.... chez Housing Works, ahahah Dieu que ces magasins vont me manquer quand je quitterai New York.
Et les autres éléments me seront utiles aussi, mais je vous dirai pas pourquoi, vous saurez + tard.

Alors bien sûr on pourrait considérer que c'est quand même un peu un échec, puisque mon manteau de rêve n'était pas soldé et que j'ai bien conscience que ça fait quand même un gros cadeau à réclamer au Père Noël donc je sais pas si je vais le demander au final - en même temps j'ai aucune autre idée de cadeau, à part des bottes encore + chères ou des Converse trop classes mais pas bien chaudes vu que c'est des Converse.

Mais Swan, y a plus que les habits dans ta vie ou quoi ?

Non y a aussi la nourriture, je compte sur ma Maman pour m'acheter plein de fromage quand je rentrerai et puis du vrai chocolat et de la bonne viande - genre du lapin, putain ils ont pas de lapin ici ces cons.

Et puis aussi j'ai des idées de bouquins, mais ils sont gros alors de toute façon je pourrais pas les remmener dans ma valise vers New York parce qu'il faut que je garde plein de place pour quand je rentrerai définitivement en France, donc il faudrait que j'attende des mois pour pouvoir les lire donc c'est frustrant.

Bref, non cette journée n'était pas un échec parce que j'ai aussi commencé à réfléchir aux cadeaux de Noël que je vais faire aux autres et puis surtout parce qu'il s'est passé un truc trop génial : alors que je traversais Madison Square, un écureuil a grimpé le long de ma jambe !
Je les observais, lui et son pote, trottiner dans les herbes et la pelouse du square, et puis je me suis arrêtée pour sortir mon appareil photo et ils ont cru que j'allais leur donner à manger alors l'un d'eux a commencé à s'approcher de + en + près, à faire des ronds autour de moi (j'ai farfouillé longtemps parce que ce sac est trop grand et mes affaires adorent aller au fond au lieu de rester à portée de main) et puis d'un coup il a sauté et il a commencé à grimper sur ma jambe comme à un tronc d'arbre, je sentais la pression de ses petites pattes qui s'accrochaient sur mon jean, c'était trop mignon et drôle, il est monté jusqu'à ma taille et il a donné un petit coup de patte à mon sac plastique pour bien indiquer que son contenu était l'objet de sa convoitise.

Malheureusement le sac ne contenait que des pâtes non cuites, ça ne m'a pas semblé suffisamment "écureuil-friendly" comme nourriture alors je n'ai rien pu lui donner - j'ai héroïquement lutté contre l'envie de foncer acheter une boîte de cookies aux noix dans la pharmacie la + proche.

Alors sachez qu'il n'y a pas de meilleur antidépresseur qu'un écureuil qui prend votre personne pour terrain d'escalade. Je n'étais absolument pas déprimée avant, mais après ça j'étais carrément survoltée, j'ai immédiatement raconté l'événement à RJF par sms et j'avais un sourire incontrôlable qui venait squatter mon visage - oui le même que quand tu viens d'embrasser pour la première fois la personne dont tu es amoureux et que les gens te regardent bizarrement en te demandant si tout va bien et tu réponds "oui oui" avec une voix qui ressemble pas à la tienne.

Promis demain je vous ajouter une photo de la bête et je prolonge cet article, mais là je suis super trop fatiguée, il est 2h, je viens de répondre à une interview (ahahah j'aime éveiller votre curiosité) et j'ai vraiment besoin de sommeil.

Tadam, voici donc la photo :



Et tant qu'on y est, je vous ajoute cette inspirante déclaration clignotante qui n'a, si on y réfléchit 2 secondes, absolument aucun sens, trouvée sur un écran-vitrine de Noël près du Bloomingdale's de la 58th St.

Soundtrack n°7 (A song that reminds me of an event)

Day 07 - Une chanson qui me rappelle un certain événement

Comme j'avais envie d'éviter de parler d'un événement triste, il a fallu chercher un peu (comme tous les jours quoi, en fin de compte) pour trouver une chanson "positive".

Et alors que j'y réfléchissais pas - c'est quand on ne pense pas qu'on a les meilleures idées - c'est venu comme évidence : l'événement qui restera toujours lié à une certaine chanson, c'est celui que j'ai évoqué un peu n'importe comment dans ce vieil article.
Il y a deux ans et un mois, presque jour pour jour, il y a une soirée qui est devenue une chanson.

Wonderwall - Oasis

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'événement n'a rien à voir avec ma vie sentimentale. Ce soir-là, j'étais tranquille chez moi dans mon appart de Paris que j'occupais depuis même pas 2 mois et j'avais un exposé à terminer.

Sauf que mon portable a sonné et c'était Tristan qui voulait aller boire un verre avec un de ses potes de passage. Après avoir héroïquement résisté pendant une minute, j'ai accepté de les rejoindre alors que j'étais déjà confortablement en pyjama et les "bon je viens 30 minutes mais après je rentre chez moi j'ai du travail" se sont un peu allongées.

C'était la toute première fois qu'on allait au Gentleman et c'était même la première fois que je sortais boire un verre sur un coup de tête. C'était même une des premières fois que je buvais un verre tout court, résultat après une pinte j'en étais à étaler de la bière sur mes bras en disant que c'était bon pour la peau.

C'était une soirée folle, c'était une soirée en plein coeur de Paris, une soirée pour ne pas réfléchir, ne plus réfléchir alors que c'était pas une période marrante tous les jours, cette première année seule.

Le bar était bondé, comme toujours, notre table c'était un tabouret et c'était du luxe. On riait, Tristan nous mimait "le Diable" en bougeant ses index comme des antennes, et puis les musiciens sont arrivés et ils ont commencé à chanter cette chanson, Wonderwall, et toute la salle s'est mise à la chanter/hurler en coeur, sans vraiment connaître les paroles à part ce mot, justement, "wonderwall" - dont je n'arrive toujours pas à trouver la traduction. Et à la fin, Tristan a fait exploser son verre, répandant abondamment son contenu sur nous 3 - ça doit être à ce moment que je me suis fait mon petit massage des membres antérieurs, mais peu importe.

Ce soir-là en retrouvant mon appart j'étais euphorique, euphorique d'oser enfin faire ce qui me semblait réservé aux autres, euphorique de sentir ma vie palpiter enfin entre mes propres mains. C'est en écrivant ça que je réalise à quel point j'ai pu changer en 2 ans.

Cette chanson, pour moi, ne sera jamais une chanson d'amour, c'est une chanson d'amitié.


Et c'est pas le seul lien entre Tristan et cette chanson, parce qu'un an après, il y a eu ça :


Ahahah tout le monde a l'air de s'ennuyer atrocement, j'adore cette vidéo.

jeudi 25 novembre 2010

Soundtrack n°6 (A song that reminds me of a place)

Day 06 - Une chanson qui me rappelle un lieu

Pour la première fois, j'ai été obligée de réfléchir pour trouver une idée, parce que d'habitude j'ai plein de réponse qui me viennent tout de suite mais là, une chanson qui évoque un lieu, ça n'était pas si facile, il fallait que j'aie écouté cette chanson souvent à cet endroit et que cette chanson soit même devenue synonyme de cet endroit, ça ne pouvait pas juste être lié à un événement ponctuel parce que ça c'est la chanson de demain, alors...

J'aurais voulu en trouver une qui me fasse penser à La Palmyre ou aux voyages en voiture quand on part en vacances, mais j'ai rien trouvé d'assez emblématique.

Alors j'ai choisi quelque chose de complètement différent :

Les étoiles filantes, des Cowboys Fringants.

Parce que cette chanson, elle me fait penser à l'appart d'Alice (Pastèque) à Paris. Y a qu'à cet endroit que j'ai entendu cette chanson, on l'a écoutée plusieurs fois et je trouve que cette chanson a un petit quelque chose de plein d'espoir malgré une tonalité générale mélancolique, ce qui correspond complètement au sentiment que j'éprouve en pensant à cet appartement, qui était tout petit mais dans lequel je me sentais toujours bien et où j'ai passé d'excellentes soirées à deux ou à plusieurs.

Ohlala n°87 (Thanksgiving Day!)

Youhou je viens de vivre mon tout premier Thanksgiving !

C'était cool.

Au cas où vous sauriez pas, Thanksgiving, c'est le jour où... hum... le jour où les Américains mangent de la dinde (sauf mes colocs végétariennes). Donc ça s'appelle aussi Turkey Day. Et puis c'est... euh c'est tout.

Bon historiquement c'est le jour où on remerciait Dieu pour les bonnes récoltes. Aujourd'hui il y a entre 2 et 3% de la population américaine qui travaille dans l'agriculture et l'instinct malin qui est le mien suppose que la proportion est particulièrement faible dans New-York. Ce qui fait que j'ai vu personne se recueillir pieusement ou faire la danse de la pluie pour dire merci. Ceci dit, quelqu'un a dû la danser quand même parce qu'il a fait un putain de temps de chien aujourd'hui - enfin il fait toujours pas froid donc je vais pas commencer à me plaindre.

En fait aujourd'hui c'est surtout devenu un jour où on se réjouit de la vie qu'on a et on dit merci à tout le monde d'être aussi génial. Symboliquement, là encore, parce que j'ai vu ni embrassades ni prosternations démonstratives. Plus sérieusement, vous pouvez aller lire l'article Wikipédia si vous avez envie d'info, j'imagine qu'ils vous diront des trucs + sérieux que moi. Perso j'ai eu un peu la flemme de la lire, parce que je suis toute fatiguée.

Il faut dire qu'aujourd'hui je me suis levée comme si j'allais travailler (un jeudi, quelle honte) pour aller voir la fameuse Thanksgiving Parade. Cette fois je l'ai vue depuis le début, contraire à celle des Africains-Américains et celle d'Halloween que j'ai toutes les 2 pas mal ratées et dont je n'ai par conséquent vu que les derniers participants, beaucoup moins marrants et spectaculaires que les premiers.

Malheureusement j'ai pas super bien vu, parce que je l'ai regardée depuis le bureau du directeur de CH, qui avait proposé à tout le staff de venir parce qu'il y a une belle vue. En fait y a pas vraiment une belle vue, parce que la parade se terminait sur la 34th Street au niveau de la 6th Avenue et je rappelle que CH est sur la 8th Avenue, donc il fallait quand même regarder 2 avenues + loin pour voir quelque chose.

Heureusement mon ami le Canon G10 (ai-je déjà mentionné que c'est le meilleur compact numérique du monde ?) a un bon zoom et m'a permis de prendre ces modestes clichés :


 Pour vous donner une idée, au fond de l'image il y a le ballon Bob l'Eponge que vous voyez en zoom sur la photo précédente (oui je sais cet appareil photo est vraiment impressionnant).
 

Comme je le disais, on était au bout de la parade, donc sous les fenêtres on pouvait voir les participants quitter le défilé au milieu des passants.



Attrapez-les tous ! (alias Portable Atrocities




Au cas où vous n'auriez pas saisi, le principe c'est un peu qu'en + des chars et des gens qui défilent tous en rang en faisant de la musique et/ou en dansant, il y a des ballons géants qui se promènent au-dessus des têtes.

Mais pas que :

Oui parce qu'on avait aussi la télé allumée dans le bureau pour voir ce qui allait arriver bientôt. Ici, une blonde effectuait une chorégraphie "hype" c'est-à-dire inspirée de Lady GG, c'est-à-dire robotique, en hurlant dans un micro. C'était censé être une célébrité mais je connaissais pas son nom et je l'ai pas retenu. Sur le char précédent il y avait Kelly Minogue, ce qui était déjà + la classe même si je suis pas fan de sa musique, au moins elle mérite le nom de célébrité.

Ensuite, repas de Thanksgiving !
Eh ben oui, c'était pas suffisant de manger des bagels, des muffins et des fruits dans le bureau de Kevin R. (même que je lui ai été officiellement présentée !! j'étais trop fière, déjà qu'il m'a demandée comme amie Facebook y a quelques semaines, ahahah) - d'ailleurs je suis repartie avec de la nourriture non mangée en + de celle qu'il y avait dans mon petit ventre satisfait, comme toujours il y avait + de nourriture que nécessaire donc on m'a demandé d'en prendre pour que ce soit pas perdu et vous savez comme j'aime rendre service, impossible de refuser.

Donc, Thanksgiving dinner avec la famille de Molly. D'habitude ils font ça à la maison et Molly cuisine toute la journée mais cette année, après 15 ans de toujours pareil, ils avaient décidé de changer donc on est allés au restaurant pour un déjeuner/dîner (manger à 15h, quand tes hôtes appellent ça un "lunch" et le menu dit "dinner", ça prête à confusion).

Au programme : salade de crudités, mais pas les mêmes qu'en France. Il y avait beaucoup d'oignons et des choses qui ressemblaient à des grains de raisin, mais violet très foncé et opaque et pas bon et on m'a demandé si je voulais des tomates parce que "plein de gens n'aiment pas les tomates alors je demande". WTF ? Y a de la tomate dans à peu près tous les plats américains, mêmes les raviolis au crabe ou au saumon ils foutent de la sauce tomate dedans à la place de la crème fraîche, comment pourraient-ils se permettre de ne pas aimer les tomates ? Bref, c'était bon, quoique pas follement original pour un repas de fête.

Ensuite, dinde, évidemment ! Elle était vraiment super super bonne, toute fondante comme il faut.
Pour accompagner, sauce aux cranberries, de la purée, des carottes et des haricots verts très croquants, des pommes de terre au four, une sorte de farce avec des raisins... c'était délicieux.

En dessert, au choix un crumble aux pommes ou un cheesecake à la citrouille, j'ai tenté le deuxième et j'ai compris pourquoi Molly disait "j'ai jamais réussi à faire manger de cheesecake à la citrouille aux Français, ils disaient toujours qu'il y avait trop de canelle". Je confirme, c'était un cheesecake à la canelle et pas à la citrouille. Mais ceci dit la texture rendait le goût pas mal.

Puis on est rentrés à l'appart de Molly et c'était peut-être la meilleure partie de la journée, même si tout le reste avait été drôlement bien. Juste être là, chacun assis sur un truc confortable, à discuter, parler de films, de cinéma français, de pourquoi les gens passent leur temps à acheter des écrans plats, bref d'un coup et pour quelques minutes ne plus être juste moi mais un morceau d'un groupe de gens qui mange des chocolats (Papa-Maman : c'est moi qui avais amené les chocolats pour remercier de l'invitation).

Allez hop, vite, au lit avant d'affronter demain... THE BLACK FRIDAY !

(Dinde qui montrait le chemin du bureau de Kevin R.)

Soundtrack n°5 (A song that reminds me of someone)

Day 05 - Une chanson qui me fait penser à quelqu'un

Il y a des centaines de chansons qui me font penser à des gens.
Donc là je n'ai pas tellement choisi la chanson mais plutôt la personne.
Bon bah... carte postale !



J'ai hésité entre ça et Autobahn ou une de Bregovic, mais quitte à faire un article carte postale, autant y aller jusqu'au bout =).

Ohlala n°86 (CSS etc.)

Comme j'avais pas de travail aujourd'hui à CH, je me suis promenée sur internet, j'ai lu plein d'articles, découvert un compte twitter @WebAgencyFail trop marrant, des sortes de VDM spéciales "informatique" (si vous avez envie de rire, vous pouvez les lire sans être inscrits sur Twitter : https://twitter.com/#!/webAgencyFAIL).

Une de mes préférées c'est [autoreply] — Je suis en congés, je vous répondrai dès mon retour. — D’accord, passez de bonnes vacances ! — Je suis en congés, je vous…

Et puis j'ai aussi refait le design de mon autre blog parce que je l'aimais plus du tout, ça devrait me redonner envie d'écrire dessus (oui ça commence à faire beaucoup de choses à alimenter).

Demain, parade de Noël depuis le bureau du directeur de CH et repas de Thanksgiving dans la famille de Molly !


mercredi 24 novembre 2010

Soundtrack n°4 (The song that makes me sad)

Day 04 - Une chanson qui me rend triste

Vaste vaste choix, j'en ai écouté plein pour essayer de trouver LA + triste et je suis pas satisfaite, je pense que je peux trouver bien pire, mais en tout cas l'une des dernières chansons que j'ai découvertes c'est
Electrastar
la version de Scala & Kolacny Brothers, cette chorale belge dont je vous ai déjà parlée et qui fait des reprises super belles. En fait ils sont surtout spécialisés dans les chansons tristes, donc il m'a fallu choisir entre celle là et puis Under the Bridge, With or without you, J'en rêve encore (j'ai jamais trop aimé cette chanson mais chantée par cette chorale elle est poignante).

Bref, Electrastar, chanson écrite par Nicola Sirkis en mémoire de son frère jumeau mort d'une hépatite foudroyante, chantée par Scala & Bros, ça donne ça :

Eeeeet merdeuh. Elle existe pas sur Youtube. Donc je vous mets le lien vers Deezer, en espérant qu'elle vous sera accessible : http://www.deezer.com/listen-3855032

Bon, bah alors je vous mets, au cas où, une autre chanson qui peut aussi très vite me rendre très triste :

Eh ben non celle-là j'ai pas le droit de l'intégrer ! On peut plus déprimer tranquille bordel. Bon je vous mets le lien vers la vidéo, celle-là c'est sûr que vous pourrez la voir : http://www.youtube.com/watch?v=Sk7_HY9svAw

Troisième tentative :
Victoire !
C'est un signe que RJF a raison.


You don't have to say you love me
Just be close at hand
You don't have to stay forever
I will understand...


Si avec ces 3 là vous êtes pas super déprimés, je sais plus quoi inventer pour vous (fin si vous insistez j'en ai une ou deux de Linda Lemay qui sont pas mal non plus).

Ohlala n°85 (Twitter, French people and the overfreedom of speech)

Bon, j'ai passé la journée à réfléchir aux chansons les + tristes possibles donc je me retrouve avec un moral plutôt bas et pas des masses envie d'écrire, ce soir.
Il paraît que je prends parfois les choses un peu trop à coeur. Ahahah.

Nan mais en + j'suis déçue, j'me suis rendu compte que Twitter, non seulement c'est un peu snob, mais en + c'est pas trop clair ce que les gens cherchent, c'est quand même bizarre de suivre tout ce que publie quelqu'un qu'on connaît pas du tout.
On me rétorquera qu'avec un blog c'est pareil, mais non, parce que l'auteur est pas forcé de savoir que vous le lisez, alors que sur Twitter, vous savez qui vous suit, vous savez qui parle de vous dès qu'on écrit votre pseudo dans un tweet, fin c'est de l'hyperconnexion, l'étape encore après Facebook, si si c'est possible, vous êtes incités à mettre des trucs ultra perso et en même temps vraiment tout le monde peut le lire et le répéter en un clic sur son propre "mur" pour ceux qui sont + habitués à la terminologie facebookienne.

Enfin on peut très bien verrouiller son compte comme on fait avec Facebook, je dis pas le contraire, mais ça correspond moins à l'esprit de la plateforme je trouve.

Tout ça pour dire que ça peut être marrant de suivre des gens, mais le problème c'est que l'interaction est beaucoup encouragée, résultat on a l'impression que tout le monde se parle sans se connaître et qu'il faut faire pareil et moi bah j'aime pas engager la conversation dans le métro, peut-être que c'est un réflexe de sale parisienne ou une réaction épidermique à l'hyper-accessibilité des gens ici, ou plutôt au fait que les gens se sentent autorisés à donner son avis sur tout, tout le temps, qu'on ait envie de l'entendre ou pas.

Putain oui c'est exactement ça.
Voilà ce qui me perturbe, en France on a tendance à voir de façon négative les gens qui interviennent pour donner leur avis super perso à tout bout de champ. Alors qu'aux Etats-Unis, liberté totale et absolue d'expression faisant loi - et étant loi d'ailleurs - eh ben les gens passent leur temps à dire ce qu'ils pensent. Ceux qui sont en campus américain ou qui ont eu des américains dans leurs cours savent de quoi je parle : aux USA, on participe, toujours, tout le monde, quitte à redire mot pour mot ce que le voisin a dit, mais jamais vous entendrez comme en France "euh bah nan bah pareil que lui il a dit". Non non. On redit tout en détail et on ajoute des détails perso "d'ailleurs mon père dit toujours que...", même à l'université, oui oui, même en master. Et surtout, toutes les opinions se valent, on a le droit de dire que nan mais Platon il se plante complètement avec son histoire de grotte, en fait la philosophie c'est plutôt symbolisé par la lumière je trouve.

Aux Etats-Unis, dans le métro, les gens qui font la manche vous font un discours pour vous expliquer le sens de la vie. Vos voisins peuvent d'un coup vous dire qu'ils aiment vos chaussures ou que les cheveux courts ça vous va très bien. Au bout de 4 phrases échangées, ils vous tendent la main et vous disent "Nice to meet you, moi c'est machin". Je ne dis pas que c'est forcément énervant ou idiot, il y a plein de fois où ça m'a fait un bien fou d'entendre une de ces petites phrases sympa et gratuites - oui, gratuites, parce qu'ici les gens ne font pas ça pour vous dire que vous êtes bien charmante et qu'il faudrait aller boire un verre et qu'est-ce que tu fais dans la vie ah c'est intéressant tu voudrais pas qu'on se revoie ? Non ici les gens vous demandent ce que vous faites dans la vie, vous dites je m'occupe des SDF, ils disent GREAT et puis ils passent à la question suivante, comme si vous vous connaissiez depuis toujours, ils vous disent "oh putain aujourd'hui il va falloir que je passe à la banque ça fait trop chier" et puis ils passent encore à autre chose.

On m'avait prévenue : les Américains semblent facilement superficiels aux Français. Et il est très possible que je leur paraisse super froide, ce qui est la réputation des Français, parce que je ne sais pas quoi leur répondre, j'ai pas l'habitude, on dirait que les gens parlent de tout et de rien mais en fait il y a des codes super précis que je maîtrise pas, je sais pas à quel moment il faut faire le "nice to meet you" - en tout cas c'est toujours + tôt que ce que j'aurais pensé - je sais pas s'il vaut mieux juste acquiescer ou essayer de raconter une anecdote à soi, je peux pas m'empêcher de penser que si c'est un mec, il est probablement en train d'essayer de me draguer, alors qu'il est de + en + évident que non, les Américains ne draguent pas à l'emporte-pièce (est-ce que si je dis "comme des Arabes" c'est raciste ?).

Bref, pour l'article court c'est loupé, tout ce que je voulais dire c'est que j'aime beaucoup moins Twitter que Facebook alors que j'y suis allée volontairement (pour rappel on m'a droguée au chocolat chaud puis créé un compte Facebook de force il y a 2 ans), ceci dit j'aimais pas Facebook au début, mais au moins je savais comment "être" avec les gens, parce que je les connaissais et je choisissais d'être "amie" avec eux. Sur Twitter on contrôle beaucoup moins, fin en tout cas moi qui sais pas dire non, j'ai l'impression de rien contrôler.

Voilà, c'était l'analyse franco-française sociologique et virtuelle du jour !

mardi 23 novembre 2010

Soundtrack n°3 (A song that makes me happy)

Day 03 - Une chanson qui me rend joyeux

Une fois n'est pas coutume, je vais faire court parce que je manque de sommeil.
Et puis l'avantage c'est qu'il n'y a plus de déterminant article défini, on passe aux articles indéfinis et ça c'est beaucoup + simple (si si on dirait pas dit comme ça mais je vous assure).

... hum ok ça fait 30 minutes que je réfléchis, j'étais censée me coucher avant minuit et il est une heure moins dix, tout va bien. Tout ça pour une pauvre chanson qui est censée me rendre joyeuse !

Bon bah tant pis, je voulais éviter de vous remettre un morceau dont j'ai déjà parlé mais c'est vraiment une chanson qui me rend joyeuse et puis en fait elle était pas écoutable sur Deezer France quand je vous en ai parlé donc... We are here - Au Revoir Simone - Silver Columns Remix (c'est beaucoup mieux si vous avez de bonnes basses)

Ohlala n°84 (Winning back)

Parfois, votre blogueuse préférée est une sale petite hypocrite manipulatrice. Non je vous parle pas de Pénélope Bagieu, roh mais arrêtez de l'aduler celle-là - ok, moi aussi je suis trop fan, même que je la follow sur Twitter et que chacun de ses tweet est un délice - nan mais là je vous parle de moi, c'est MOI votre blogueuse préférée, enfin !

Et donc pourquoi t'es une sale petite connasse, Swan ?
Bon déjà je te prie de pas m'insulter comme ça et de relire, j'ai dit "sale petite hypocrite manipulatrice".
Et donc, pourquoi, eh ben parce que Audrey elle me kiffe à nouveau. Même qu'elle m'a dit "tu me fais tellement rire qu'il faut que j'aille faire pipi".

Mon Dieu je suis sûre que c'est tellement illégal (en + d'être mal d'un point de vue moral) de raconter tous ces trucs sur elle sur Internet (faudrait que je demande à Maître Eolas, que je follow aussi sur Twitter - et là vous avez compris grâce à l'analyse parfaite de Pauline en commentaire de l'antépénultième article [je ne vous ferai pas l'affront de rappeler que ça veut dire "avant-dernier"] STOP LES PARENTHESES A L'INTERIEUR DES PARENTHESES RAAAH MA TÊÊÊTE donc disais-je grâce à l'analyse trop marrante et juste de Pauline, vous avez compris que je fais partie des catégories 1 et 2 de l'utilisateur français de Twitter : 2. je "follow" des personnalités fascinantes sans oser interagir avec, 1. je suis une grosse snob qui se prend pour l'élite de la nation - mais attendez, je suis à ScPo, je SUIS l'élite de la nation mouahahahah - ok faut que j'arrête le café. Ah non j'en ai pas bu depuis 6 mois [non Cham j'ai pas bu d'alcool non plus] Bon bah ça doit être l'euphorie du démon qui sommeille s'est éveillé en moi alors).

Mais de quoi elle parle ??

Bon ok on reprend calmement.
J'étais un peu en froid on va dire avec Audrey depuis quelques temps, je sais pas si vous avez noté.
Et là, il fallait quand même que je lui parle de la souris... aaah putain mais je vous ai pas raconté ! 

Hier j'ai vu notre souris d'appartement pour la première fois.
Elle est sortie tout mignonnement de sous mon lit, s'est promenée un peu le long du mur puis est repartie en courant. Chou ! Euh oui sauf que quand je me suis couchée, j'entendais gratouiller bizarrement dans un coin de la chambre alors j'ai rallumé et j'me suis approchée et je l'ai vue sortir de ma pile de draps propres, où elle commençait à faire un nid.... alors j'ai enfermé les draps dans un tiroir de commode, mais cette petite pute a continué de faire du bruit dès que j'éteignais la lumière et je l'ai revue se promener au milieu de la pièce en mode "tiens c'est gentil chez vous je peux rester ?"

Donc bon j'ai pas super bien dormi la nuit dernière et puis je me suis dit que ça pourrait être utile de tenir Audrey au courant de notre coloc surprise, une fois de +.
Elle m'a expliqué que c'était ma faute parce que je faisais pas assez le ménage dans ma chambre et que je gardais des cookies sur mon bureau. Eh oh c'est pas des cookies, c'est des PEPPERIDGE FARM SOFT BAKED alors on se calme, évidemment que je les garde sur mon bureau !

Bref ça m'a permis de savoir que sous prétexte de venir installer des rideaux dans ma chambre elle a, comme je le pensais, regardé ce que j'avais dans mes affaires, et de façon approfondie vu qu'elle m'a aussi cité la boîte de céréales, le sac en papier qui servait de poubelle, etc (pourvu qu'elle ait pas vu... enfin bref).

Et là, contrairement à l'Incident du Bacon où j'avais un peu, je le reconnais, perdu mon amabilité habituelle, je l'ai jouée diplomate (en mentant un chouilla quand même, "ah non mais ça fait + d'une semaine que j'ai retiré tout ça de mes étagères parce que justement je me disais que ça risquait de les attirer...") et j'ai dit que oui oui oui bien sûr c'était très important de garder tout bien propre, tiens d'ailleurs je me demandais si je pourrais utiliser le robot qui nettoie le sol un de ces jours, oh tout de suite oh bah c'est vraiment trop gentil, et après je reviens vous voir si vous voulez, j'imagine que vous voulez m'expliquer qu'il faut bien vider la poussière dans un sac plastique que je ferme et que je mets dans la grande poubelle noire, oui oui je sais que je suis très intelligente, ahahah.

Donc après mis de côté mon âme de Mimi Cracra et avoir nettoyé la chambre, je suis retournée la voir en mode "voilààààà c'est tout prooopreuh" et c'est tout juste si elle m'a pas donné une petite tape sur la tête et puis elle m'a raconté comment elle a tout bouché bien les trous dans les murs et aux pieds des radiateurs et j'ai acquiescé avec enthousiasme tout en sachant très bien que c'est pas le trou de mon radiateur que les souris viennent, puis elle m'a dit que ahlala les radiateurs, avec cet hiver si froid, oh tu vas voir c'est vraiment horrible (oui, tu me l'as déjà dit 4 fois) d'ailleurs je me suis acheté ce truc en polaire pour mettre sur la tete (on appelle ça une cagoule, c'est hum sexy, oui, tout à fait) tu devrais acheter la même chose (hum oui oui oui quelle bonne idée) et oh tiens j'ai retrouvé ça tout à l'heure dans mes affaires, est-ce que ce t-shirt blanc t'irait à ton avis, parce qu'il est trop petit pour moi ? et hop un nouveau vêtement gratuiiiiiit (détestez-moi uhuhuh) et tiens pour mettre ton linge sale si tu veux tu peux utiliser ça, et puis je te donne un porte-manteau à accrocher en haut de ta porte Sweetie, et tu sais les cheveux courts ça te va vraiment bien, regarde moi aussi à une époque j'ai eu les cheveux super courts, je te montre les photos, il faut que je me fasse couper les cheveux ils sont trop longs - oui c'est chiant après on les prend dans la fermeture du manteau et quand on tourne la tete ça les arrache et c'est super "painful" - ahahah c'est ça, les cheveux longs c'est painful, ahahah tu me fais tellement rire, il faut que j'aille faire pipi.

Si vous voulez un conseil pour réussir votre vie, le voilà : souriez, acquiescez vigoureusement à ce que les gens vous disent en ajoutant parfois une micro-anecdote (pas besoin qu'elle soit drôle hein, cf ci-dessus) qui confirme ce qui vient d'être dit.

Les gens vous adoreront et ils vous donneront leurs vêtements.

dimanche 21 novembre 2010

Soundtrack n°2 (The song I hate the most)

Day 02 - la chanson que je déteste le plus

Ohohoh. Un nouveau choix difficile !

Parce qu'une chanson que je déteste, c'est pas difficile à trouver. Mais celle que je déteste LE PLUS, qu'est-ce ?

Retour des interrogations philosophiques :
Est-ce que je la déteste parce que je trouve la musique mauvaise ? les paroles navrantes ?
Est-ce que c'est celle que je ne peux décidément pas écouter jusqu'au bout ? Celle qui me rappelle un très mauvais moment ? Celle dont je ne supporte pas l'auteur ?
Est-ce que c'est celle que personne ne peut supporter s'il est doté d'oreilles humaines en état de fonctionnement ? ou au contraire une chanson que les gens ont tendance à adorer et je ne vois vraiment pas pourquoi ?

Alors j'aurais bien sûr pu vous parler du Petit bonhomme en mousse.
Ahahah, ça y est, vous aussi vous avez la musique dans la tête et ça vous énerve, hein ?

J'aurais pu choisir une chanson qui a failli me rendre folle tellement on l'a entendue partout alors qu'elle est en tout points horripilante, par exemple "Papa" ou "On s'attache" ou "Dingue dingue dingue" ou "ça fait mal" de... vous savez très bien qui (à ce propos, n'oubliez pas, "le téléchargement tue l'artiste" : téléchargez Christophe Maé).

Ou j'aurais pu vous parler de mon enfance et de la chanson où il y a le loup qui hurle à la fin et que ça me faisait pleurer et qu'après je faisais des cauchemars où mon papa arrivait pas à faire "avance rapide" sur le lecteur de cassettes de la voiture pour sauter le passage quand on arrivait à la fin de cette chanson et donc j'étais obligée de l'entendre...

Ou bien j'aurais pu vous parler de tous ces "hit" débiles qui finissent tout le temps par passer dans les soirées et que tout le monde chante à plein poumons comme si c'étaient les emblèmes de leur génération, genre "Les démons de minuit" ou "Alexandrie, Alexandra" ou cette putain de chanson de merde qu'est "Rasputin" - j'ai d'ailleurs failli la choisir parce qu'elle est vraiment VRAIMENT insupportable.

Mais finalement j'ai triché, j'ai tapé "the song I hate the most" sur google et en me promenant parmi les résultats, je suis tombée sur LA chanson que je déteste pour à peu près toutes les raisons citées au-dessus :
- la musique est naze, super "radio-friendly" et sans aucune originalité
- les paroles en + d'être mauvaises ont une morale de merde
- je l'ai déjà écoutée jusqu'au bout mais si jamais je l'entends dans un magasin je me casse
- elle me rappelle un mauvais moment puisqu'elle marque ma première immense déception musicale
- résultat je ne peux plus saquer son auteur alors que j'en ai été super fan (nulle n'est parfaite)
- personne ne devrait pouvoir la supporter parce qu'elle est horripilante
- pourtant elle a eu un succès énorme (bien qu'éphémère, Dieu soit loué), elle a été numéro 1 aux USA, en Australie et en Angleterre pendant des semaines, n°2 en France et elle a même été considérée quand la 35ème meilleure chanson de l'année par le magazine Rolling Stones. Son clip absolument navrant a été la première vidéo à atteindre les 100 millions de visionnages sur Youtube en août 2008 et elle a reçu un max de récompenses, comme celle de "Most addictive Track" par les MTV Europe Music Awards 2007, "Song of the Year" par Los Premios MTV Latinoamérica et nominée parmi les MTV Video Awards 2007 comme "Monster Single of the year".

Cette chanson, c'est Girlfriend, d'Avril Lavigne.


Je vous mets le clip parce que si vous ne l'avez pas vu, il faut, juste pour vous rendre compte de l'étendue du désastre.
Ce qui me dérange :
- Avril Lavigne, qui était à l'époque considérée comme une chanteuse de rock, est blonde avec des mèches roses. 
- D'ailleurs en + de la coiffure de pouffe elle a aussi des fringues trop dégueu, des "bijoux" trop lamentables, des déhanchements de sal*pe... et une voix criarde.
- Si vous arrivez à supporter le son, vous remarquerez que les accords de guitare sont au nombre de 1.
- Quand on essaie de ridiculiser un personnage dans une histoire, il faut éviter que l'héroïne ait l'air encore + conne, sinon ça rend toute la vidéo ridicule.

L'autre truc qui me dérange, si on met de côté le fait que j'aimais bien cette chanteuse jusque là et que je me suis sentie trahie quand j'ai découvert ce single atroce, c'est qu'en +, c'est un vulgaire plagiat (enlaidi).

Avril Lavigne a été poursuivie par les Rubinoos à cause de la similitude assez troublante de Girlfriend avec leur chanson "I wanna be your boyfriend". D'autres ont noté que le refrain est également plutôt proche d'un autre air du genre "ultra connu"...



Mais bon, les mystères de la création musicale sont tels qu'on peut bien lui laisser le bénéfice du doute...

Ohlala n°83 (Wasted Sunday and Flashback Tues. Nov. 9)

Il a fait beau et pas trop froid mais je suis restée devant mon écran de 10h30 à maintenant (18h50), en pyjama.
Y a des jours comme ça, faut pas chercher, on commence par rien faire et on peut plus s'arrêter.
Si j'ai quand même appelé ma grand-mère, elle était marrante comme toujours, à raconter les nouvelles de toute la famille.
Mais à part ça... bah l'avantage pour vous c'est que j'ai plein de trucs sur internet à vous montrer.

Déjà, une nouvelle vidéo ultra drôle de Maru :


Et en fait j'ai appris que Maru a carrément un blog et des millions de fans, alors moi qui étais toute contente de vous faire découvrir ce chat, en fait je suis complètement ringarde en fait.

Voilà son blog : http://sisinmaru.blog17.fc2.com/

Oh je viens de découvrir ce site trop marrant : http://www.laphotocabine.com/, il suffit d'avoir une webcam et de faire des têtes bizarres et ça donne ça :

Sinon j'ai passé pas mal de temps à essayer de comprendre l'intérêt de Twitter et pour l'instant je continue de penser que cet intérêt est franchement limité.
En gros tu écris de petites phrases dans un rectangle blanc (<-- une phrase longue comme ça, pas davantage) et tu la partages avec les gens qui ont décidé qu'ils avaient envie de lire tes petites phrases.
Pour l'instant les 2 + marrantes que j'ai trouvées sont :


 Le mec qui a convaincu les aveugles de porter des lunettes de soleil est quand même un putain de commercial. (@MortalKastor) 
et
Apparemment, une condamnation pour injure raciale, ça qualifie pour mener la politique de l'immigration de la France. (@jules_dr)
Enfin la dernière j'aimerais qu'elle soit drôle, mais elle est plutôt triste quand on y pense.


Enfin bref,

à part ça ?
Bah je suis contente parce que Buridane est de nouveau écoutable sur Deezer (aux USA comme en France me semble-t-il.) Bon c'est pas ses chansons que je préfère mais j'aime quand même bien celle-là :
 

Enfin ma préférée reste celle-là :

J'allais oublier de parler de nourriture : ce midi, j'ai tenté de faire cuire des grains de raisin avec mes boulettes de viande de dinde. Eh ben faut pas faire ça les enfants. C'est pas bon du tout.

Au cas où vous seriez inquiets, Audrey n'a rien dit pour le roquefort, mais elle a pas dû le voir parce que je l'ai caché dans un sac plastique opaque.

Ah oui et j'ai découvert les meilleurs cookies du monde, ça y est, cette fois c'est la bonne (mais il faut encore que je tente ceux du métro Opéra avant d'être tout à fait formelle) : les Pepperidge Farm Soft Baked (c'est important, sinon ils sont secs comme les cookies banals). Là j'ai testé les "classiques" Nantucket Dark Chocolate qui sont tout simplement des cookies nature aux pépites de chocolat, avec une pointe de vanille. La prochaine fois je testerai (pour vous ! si si, je fais tout ça juste pour vous, mes petits lecteurs, je vous assure) ceux qui sont entièrement au chocolat et qui s'appellent Captiva.

Sinon, petit promo du nouveau blog de Chloé, parce qu'il vaut le détour et que je pense que ça peut intéresser certains de mes lecteurs : http://livraddiction.blogspot.com/ 
Bon ne me demandez pas des sous-titres, le nom du blog est plutôt explicite, ça parle de livres, pleiiin de livres parce que Chloé, elle lit du genre beaucoup, voire davantage.

Pour finir, résumé du mardi 9 avec RJF :
Après une longue marche dans l'Upper East Side chez les milliardaires et la visite de la boutique Ralph Lauren terriblement classe, dans un vieil immeuble particulier, avec des ascenseurs tout boisés et de la moquette super épaisse, on est redescendus vers Soho et le Meatpacking District (même si on savait pas encore que ça s'appelait comme ça) pour admirer le chat le + gros du monde et accessoirement acheter des CD d'occasion dans la même boutique. Sur la photo on se rend pas bien compte mais il était vraiment énorme - Roméo semble petit à côté je suis sûre.


Et puis RFJ a continué son shopping et Lobster a bien aimé l'harmonie des couleurs ainsi rassemblées :


Ensuite on est rentrés et puis on a voulu faire des cheeseburgers au bacon et là vous commencez à le savoir, il y a eu l'Incident du Bacon sur lequel je ne reviendrai pas - ah si, quand même je peux pas m'en empêcher d'ajouter que 2 jours + tôt on avait DEJA fait du bacon et que comme elle était restée au fond de son lit à regarder la télé, bah elle avait rien capté. Mais en 2 jours le bacon avait appris à remonter le couloir et donc ce soir là l'odeur est arrivée dans sa chambre et a entrepris de mettre fin à ses jours. Logique. En BREF.

Allez hop j'vais manger et puis je vous raconte ce que c'est, la chanson que je déteste le +.