Et puis vient le moment où l'on sature.
Ce week-end, j'ai bien dû avaler une quinzaine de cookies fait-maison et c'étaient pas des petits cookies, vous pouvez me faire confiance.
Hier soir on a mangé dans un resto donc j'ai pas retenu le nom, Clara si tu veux bien nous faire partager l'adresse ça sera très cool, je la rajouterai dans cet article. Le serveur nous a demandé si on était déjà venues et Clara a dit non. En fait elle était rongée par le remord et elle avait peur qu'on la reconnaisse, parce qu'elle est déjà venue avec un pote français, lequel a insisté pour qu'ils ne laissent pas de pourboire à la fin, ce qui ne se fait atrocement pas aux USA puisque les serveurs ont vraiment des salaires de merde donc ils gagnent leur vie sur les pourboires, la règle c'est qu'on donne entre 15 et 20¨% du pris final, oui pour un Français ça fait mal, c'est pour ça que les Français ont la réputation d'être des gros radins qui ne laissent que 10%. En bonne ambassadrice, je suis du genre à essayer de relever le niveau et à m'approcher davantage des 20 que des 15%, mais bon résultat je le prends en compte dans le choix de mes plats et je prends des trucs moins chers, résultat c'est pas forcément mieux mais bon.
Bref, comme on était censées être nouvelles, le serveur nous a fait un petit discours de 5 minutes sans reprendre son souffle pour nous expliquer comment sont fabriqués les plats, comment tout est bio, même les murs et les fauteuils, quels sont les plats spéciaux absolument incontournables, etc. puis il... n'a pas pris notre commande. Aaaaah ! Le Clara mourrait de faim, il était déjà 22h (oui parce que ce restaurant est du genre à avoir beaucoup de succès donc il est bondé jusque tard) mais ça m'a permis d'hésiter un peu + longtemps sur le plat à tester.
Finalement j'ai pris des raviolis au crabe, c'était pas donné pour la quantité mais ça aurait été le double à Paris et c'était drôlement bon. Le Clara a pris un plat tout à fait terrifiant, composé d'un hot-dog, de 2 mini-cheeseburgers, d'une tranche de porc caramélisée, d'un épi de maïs au fromage, d'une petite salade de pomme de terre et de chips géantes.
Eh ben ce soir, j'avais absolument pas faim. J'ai quand même mangé une mini-quiche lorraine achetée avant de prendre le bus (oui je vous écris encore en direct du bus, cette fois pour le trajet retour) et elle était très bonne mais là j'en peux PLUS de la nourriture, j'ai l'impression que les parois de mon estomac sont tapissées d'une fine couche de graisse et que du sucre pur coule dans mes veines. Et je dois pas être loin de la vérité.
Donc je crois que j'entre dans un nouveau cycle "pitié donnez-moi des fruits, de l'eau et du yaourt nature, je promets de ne plus pêcher" - pêcher dans le sens "débrider excessivement sa gourmandise", rien à voir avec d'innocents poissons et un hameçon, ni avec un arbre fruitier, la langue française a décidément quelques défauts de recoupements de mots.
Résultat, il se pourrait bien que j'arrête enfin un peu de parler nourriture, au moins pour quelques temps ! Enfin on verra où j'en suis de mes résolutions dans 2 ou 3 jours hein, je promets rien.
Je vois que l'american way of food te convient bien, ma fille, et je ne m'inquiète pas de ton évolution pondérale car l'hiver approche ! Il va être rigoureux et il faut faire du stock...
RépondreSupprimerMais j'ai toujours pas pris le moindre kilo, c'est à désespérer ! Quand je pense à toutes ces années perdues à manger sainement... ahahah.
RépondreSupprimerah ben c'est pas trop tôt ! (non sérieusement, ça va me manquer, si tu parles plus bouffe ici ;-) )
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