Journée manhattanienne aujourd'hui (j'aime trop les néologismes, un jour quelqu'un va me confondre avec O. Duhamel - bouhouhou).
Depuis ce matin, il a fallu courir prendre le métro - il faut que j'arrête de répondre à mes mails et mes commentaires quand je me lève, aller écouter une réunion où je ris en retard parce que je ne comprends pas les blagues, se battre avec une caméra et iMovie (j'ai un problème avec Apple, definitely), se battre avec la même caméra qui refuse également d'entrer en communication avec Ustream.tv, parcourir des pages et des pages de Google Alerts, répondre aux mails de mon petit frère, débourser 8$ pour une barquette de nourriture "au poids" complètement hétéroclite - je diversifie mon alimentation de façon un peu excessive, NB : éviter de remélanger des tagliatelles aux fruits de mer, de la ratatouille, des boulettes de poulet à la chinoise et des pommes de terre "golden roasted", cacher l'euphorie quand je recevais les messages de RJF qui planifie sa visite de NYC pour le mois de novembre (est-ce que les écureuils de Central Park hibernent déjà en novembre ? j'espère que non), reprendre le métro trop air-conditionné que j'en ai les sinus qui hurlent, affronter le soleil à 35°C en sortant (il faut que j'apprenne à compter en Fahrenheit), skyper et autres activités virtuelles, manger du poulet pané surgelé et du maïs, corriger une lettre de motivation, envoyer des mails pour aider une presque inconnue à trouver une coloc, écrire encore un mail, deux mails, trois mails, craquer et répondre aussi sur msn et skype, dire non à la gamine qui voudrait aller discuter avec ses amis et regarder les dernières photos Fb de ses amies qui veulent devenir mannequin parce que, là, vraiment, cette fois, il me faut davantage que 7h de sommeil pour retourner affronter cette caméra démoniaque.
Je précise juste que j'ai adoré cette journée, au cas où on pourrait penser le contraire. C'est sûrement parce que je portais mon nouveau jean trop génial à 1$. Il porte chance, je vous dis. Même le métro a fini par me déplacer rapidement là où je voulais (jusque-là j'ai toujours eu une galère par jour, genre un train qui reste bloqué 10 minutes, la carte qui dit qu'elle vient d'être utilisée BAH FORCEMENT PUISQUE JE ME SUIS TROMPEE DE QUAI J'AI DU RESSORTIR ET MAINTENANT J'AIMERAIS POUVOIR RENTRER DU BON COTE, etc.) Et j'ajoute que j'adore quand un truc informatique me résiste à condition qu'il finisse par céder, donc demain soit tout fonctionne, soit coucou la rencontre du trottoir de la 33rd Street avec ta petite carapace en plastique ma chérie.
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