lundi 18 avril 2011

Ohlala n°211 (Arab American)

Scoop !
Je sais à quoi ressemble le copain de Crazy Neighbor !
Et je comprends pourquoi elle le garde, c'est un personnage collector.

Ce matin j'ouvre ma porte et je me retrouve nez à nez avec le jeune homme, qui sortait de chez la demoiselle.
Et le jeune homme est arabe.
Alors de votre côté de l'Atlantique vous êtes sûrement en train de vous dire : "mais pourquoi c'est collector un arabe ?"
Eh ben parce qu'à New York, ça n'existe pas. Ou presque, visiblement.
Au cours des 8 derniers mois, j'ai côtoyé plein de gens blancs, noirs, latinos, asiatiques ou issus d'une mélange des catégories pré-citées. Mais depuis mon départ de chez Taous, j'avais à peu près jamais recroisé quelqu'un qu'on puisse identifier clairement comme "arabe".

Je viens de vérifier sur Internet et en 2000 il y avait 230 000 arabes dans l'Etat de New York (sur plus de 19 millions d'habitants). Donc dans Manhattan même ils sont encore moins nombreux.
Autre fait intéressant : la plupart des "Arab American" (c'est pas une blague ils les appellent vraiment comme ça ici) viennent du Levant et sont majoritairement chrétiens.
Et là j'en viens à douter du sérieux de mes infos puisque la page Wikipédia affirme que parmi les Arab Americans connus, on trouve... Steve Jobs. Je le trouve vraiment très American et pas très Arab pour le coup le bonhomme. Mais bon.

Donc là, brusquement, je me retrouve face au copain de ma voisine et je m'attends presque à l'entendre parler français tellement c'est une caricature d'arabe français : jean, baskets blanches, veste en cuir noir, cheveux ras, barbe fine et diamant à l'oreille. N'en déplaise à Nadine Morano, il avait pas de casquette à l'envers.
C'est comme si j'avais un morceau de France en face de moi, surtout qu'absolument personne ne s'habille comme ça à New York.

Mais le "charme" retombe vite quand il me nasillarde "Howyoudoin'" à la new-yorkaise.
Quelques minutes plus tard, il revient (il était juste allé acheter des donuts j'imagine).
Et hop, engueulade.

Comme quoi, Brice Hortef*** a tort quand il dit "quand y en a un ça va, c'est quand y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".
Non, Brice.
Même quand y en a qu'un seul, y a déjà plein de problèmes, surtout à 2h du matin. CQFD.

4 commentaires:

  1. Mince alors, visiblement j'ai juste raté le personnage.
    Lose, car j'avais fait connaissance avec le reste des habitants, à 2 ou 4 pattes...

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  2. Te plains pas t'en as quand même vu 2 en 3 jours alors que j'ai toujours pas vu les chiens et ça m'a pris 2 mois pour découvrir à quoi ressemblait Crazy N. !

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  3. Alors j'avais peut-être bien raison, hier, à propos des chiens : si ça se trouve, avec toi, ils seraient adorables... Parce que, en fait, c'est peut-être juste la voisine qui gâche tout par sa présence !

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  4. Un déçu du sarkozysme (c-à-d :tactique politique qui consiste à promettre tout et son contraire sans se rendre compte que sa parole est démonétisée !19 avril 2011 à 13:46

    A propos des arabes et d'Hortefeux, avez-vous remarqué que les propos et propositions tout en nuances de Claude Guéant nous feraient presque regretter ce bon vieux Brice et ses remarques un peu à l'emporte pièce mais somme toute mesurées par rapport à celles de son successeur ? Et peut-être même que quand Marine sera Présidente, on regrettera Sarkozy ! Pourvu que la vague bleu marine ne se transforme pas en Tsunami !

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