Je n'ai plus aucune idée du nombre de jour qui reste à passer ici, j'ai perdu le décompte et même la feuille qui lui servait de support.
Quand je pense à l'arrivée, au mois d'août, dans cet ascenseur puant de Harlem, chez T., j'ai l'impression que c'était il y a des années.
Et pourtant les jours passent de plus en plus vite.
Je serai une des premières à rentrer.
Tant mieux.
J'aime ce que je suis devenue au cours des sept derniers mois.
Jamais je n'aurais pensé dire ça un jour, et certainement pas il y a sept mois.
Ce blog ne s'arrêtera pas le 11 mai.
Le retour en France fera partie de l'expérience.
Peut-être même que tu vas être triste de partir ?
RépondreSupprimerEn tout cas tu as encore du temps pour profiter donc essaye de ne pas trop penser au futur et de profiter des instants présents ! Beaucoup d'indiens m'ont dit que nous les occidentaux on été très fort pour se complaire dans notre passé (aah la nostalgie) et attendre avec impatience un moment du futur, et qu'on était super nul pour profiter du temps présent. Bon je crois qu'ils avaient super raison, pour moi en tout cas.
oulala j'écris très mal. désolée, je m'appliquerai plus la prochaine fois...
RépondreSupprimerLes indiens sont des sages, mais comment faire quand, depuis tout petit, on a été habitué à penser autrement ?
RépondreSupprimerEt bun on essaye de changer, si on pense que l'autre philosophie est meilleure pour nous. Je pense que c'est tout à fait possible.
RépondreSupprimer-> Joana : pas besoin de t'excuser ahah ! Je profite très bien du temps présent, mais je ne serai probablement pas triste de partir. Disons que le fait de savoir qu'il n'y en a plus pour très longtemps rend l'instant présent plus agréable, paradoxalement.
RépondreSupprimer"Disons que le fait de savoir qu'il n'y en a plus pour très longtemps rend l'instant présent plus agréable, paradoxalement."
RépondreSupprimer+1
Et aussi le fait d'être occupé un max et donc d'avoir moins de temps pour penser à ce qui nous prend la tête (pour ceux qui ont envie de faire un câlin à leur parents et frères/soeurs chéris / de gigot d'agneau / de camembert / de chèvre / de chou fourré à la crème mousseline / de faire l'amour).
Moi je kiffe cette année parce qu'elle m'a permis d'apprendre à connaître le merveilleux Swan ! ^o^
(Et un cirage de pompes, un.)
-> Le Clara : Oh ouiiii du gigot d'agneau ! (oui pour tous les autres trucs en fait)
RépondreSupprimerET MOI JE KIFFE CETTE ANNEE PARCE QU'ELLE M'A PERMIS D'APPRENDRE A CONNAITRE LE MERVEILLEUX CLARA ! (et moi c'est pas du cirage de pompes, je le pense vraiment, vaurienne)
J'aimerais bien en effet pouvoir davantage apprécier le moment présent, mais le futur immédiat vous rattrape souvent et après avoir vaguement pensé à ce qu'on va faire à manger ua prochain repas, on regarde tout à coup sa montre et le présent disparaît dans un "oh zut déjà !"
RépondreSupprimerEt encore, je ne me plains pas pour une fois en ce jour de changement d'heure : ça ne m'est arrivé qu'une fois dans la journée !...