mercredi 9 mars 2011

Ohlala n°172 (Heroes)

On dit que les pompiers de New York jouissent d'une réputation de héros. Que tout le monde les aime, les respecte, encore + que les policiers que tout le monde a l'air de kiffer - il faut dire que qui ne ressent pas une profonde sympathie pour des gens qui ont voué leur vie à la promotion permanente des Chocolate Froasted Donuts de Dunkin' Donuts, notamment à travers les courbes généreuses de leur corps ? (Je disais ça pour plaisanter, mais réflexion faite, je n'ai jamais vu un policier américain qui soit mince)

Donc les pompiers c'est un peu l'incarnation du GI avant l'Afghanistan, c'est celui qui sacrifie tout pour les autres, même sa vie, surtout depuis le 11 Septembre.

Sauf que les pompiers, je veux bien que ce soient des héros, mais pour l'instant ceux que j'ai vus, en 6 mois, ils se déplaçaient en bande de 10 à 15 minimum en portant à chaque fois une seule civière et en se hâtant autant qu'un Suisse qui dirait "anticonstitutionnellement" (mais un Suisse ne dit jamais ça, il se moque de la Constitution, il vote et il change les règles et c'est bien, c'est beau, c'est la démocratie).
La capacité du pompier à se déplaçant au rythme de la promenade du dimanche en blaguant fort avec ses petits camarades me surprend.
On ne peut pas dire que j'aie une grande expérience des pompiers français, si ce n'est les mecs à crâne rasés qui mâtent les adolescentes qui passent devant la caserne, mais au moins les rares fois où j'en ai vus, ils rigolaient pas et ils se dépêchaient de faire le nécessaire pour régler la situation qui les amenait là.

Aujourd'hui, sur le quai du métro, il y avait une vingtaine de pompier. Oui une vingtaine. Et en face de la double porte automatique, quand je suis sortie de la rame, il y avait une poubelle ouverte entourée d'une flaque d'eau. Et ça sentait le brûlé.
Dans la rue, il y avait deux énormes camions avec lumières bleues clignotantes et rotatives.
Et comme d'habitude, les pompiers discutaient en rigolant. Vous me direz, bon, ça va le cynisme, ils l'avaient éteint le feu, plus besoin de courir dans tous les sens. Mais quand même, ça me perturbe.
Depuis que je suis toute petite on me vend du rêve avec des policiers qui se laissent glisser sur des barres en acier tels des strip-teaseuses lascives en uniforme - c'est con, le fantasme de l'uniforme n'a jamais voulu se manifester chez moi - bref donc ils se laissent glisser parce que c'est trop long de descendre l'escalier et que chaque seconde est vitale, et puis les voilà qui débarquent tranquillement en tapant la discute, eh les mecs, on se fait un Starbucks ensuite, je suis désolée mais ça CASSE LE MYTHE.



Et si les vrais héros étaient... DES HEROÏNES ? Ouaiiiiis marronnier du 8 mars, youpiii !
J'aime pas la journée de la femme, pour plein de raisons trop longues à exposer ici puisqu'il est près d'une heure du matin, mais vous pouvez lire l'article de Margaux qui dit beaucoup de choses très intéressantes, une fois encore (oui, tu as senti une pointe de jalousie dans la fin de cette phrase mon petit lecteur et tu n'as pas tout à fait tort même si je force le trait, je rêve d'être capable d'écrire d'aussi bons articles qu'elle mais ce n'est pas le cas).

Si toutefois, ami lecteur, tu as un peu plus de temps pour lire que je n'en ai pour t'écrire, regarde donc les trois vidéos qui suivent, publiées par Megaconnard sur Megaconnard.com hier, c'est lui qui a fait ça avec ses petites mains et ça parle des femmes d'une façon plutôt originale. Le sujet n'est pas très marrant, mais "heureusement qu'il reste 364 journées de l'homme dis donc" c'est pas très marrant non plus et pourtant tu as souri - au moins par politesse et pour éviter d'entrer dans un débat perdu d'avance face à la connerie - à la célèbre blague qu'au moins un crétinus t'a forcément sortie aujourd'hui.

Donc clique sur les vidéos, ça ne parle pas de femmes qui s'émancipent grâce à internet dans les pays sous-développés, mais ça concerne peut-être des gens que tu connais.


Code 178, des mots sur l'avortement (partie 1) from Enfin_Bref on Vimeo.


Code 178, des mots sur l'avortement (partie 2) from Enfin_Bref on Vimeo.


Code 178, des mots sur l'avortement (partie 3 fin) from Enfin_Bref on Vimeo.

2 commentaires:

  1. J'ai jamais voulu être pompier tiens.
    Enfin ceci dit tu sais ils ne font que travailler comme tous les autres Américains: bruyamment et sans résultat.

    Phoque.

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  2. Un Français de retour de NYC10 mars 2011 à 13:50

    Je te sens déçu par ton séjour aux States, mon cher Anonyme,mais moi j'ai trouvé ça bien...Il faut dire que je ne suis resté que 10 jours et que j'ai fait le touriste...Ça aide à ne pas voir la réalité...

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