vendredi 13 mai 2011

Ohlala n°228 (This is not the end, but thank you for everything)

Non, je ne vous abandonne pas. Hier j'ai passé 3h à essayer de me connecter, ou plutôt j'ai régulièrement tenté ma chance pendant 3h mais Blogger était en maintenance, j'ai donc dû renoncer à mon article du jour. Et ce matin, j'avais oublié ce que je voulais vous raconter.

Il faut dire que mon sommeil est d'une qualité médiocre en ce moment :
- 4h la veille du départ
- 2h pendant le trajet en avion + 5 minutes pile au moment où on allait toucher le sol français, "allez tiens ça fait 10h que tu es en voyage, profite donc du moment le plus émouvant pour t'assoupir"
- 2 fois 15 minutes dans le train vers Tours
- 11h entre 3h30 et 14h30 le soir de mon retour
- 3h cette nuit, entre 6h et 9h, ensuite j'ai dû me lever parce que je voulais accompagner ma maman pour faire les courses, histoire de pouvoir m'acheter plein de BOUFFE FRANCAISE.

Donc là je vais tenter, je dis bien tenter, de faire un article un peu bref, histoire de m'effondrer rapidement et de me lever à 9h demain sans que mon portable ne doive tintinnabuler 3 fois avant que j'émerge (j'adore le mot tintinnabuler, je l'ai appris en CE2).

Tout d'abord, je tiens à vous dire que je suis fort fort heureuse d'avoir tenu ce blog cette année, sans (presque) jamais faire défaut à ma résolution de publication quotidienne. J'en suis fort heureuse non pas parce que j'aime écrire, même si c'est vrai. Non j'en suis heureuse parce que ce blog va devenir un coffret à souvenirs, pas très bien rangé mais rempli de détails que je veux pouvoir retrouver plus tard.
Mais bien plus que l'aspect historique (oui oui, historique, d'un point de vue d'auto-historienne de ma vie d'ici quelques années), c'est l'aspect lecteurs qui me fait tout chaud au coeur.

Je profite de ce pas du tout dernier article pour vous dire à quel point tous vos commentaires - il y en a plus de mille, ce n'est pas une blague - m'ont fait plaisir. Vous avez été des lecteurs formidables, drôles, intelligents, toujours pertinents, chaleureux, présents, patients, je crois que je vais m'arrêter là pour les adjectifs parce que sinon je vais ouvrir mon Petit Larousse (je reste fidèle au Larousse malgré toutes les critiques et la préférence marquée pour Le Robert - ou Les Roberts... - de mon désormais fameux professeur d'Histoire-Géographie) et je vais recopier tous les adjectifs qui pourraient vous qualifier... or j'ai dit que je serai brève.
En commentant jour après jour mes articles, vous avez raconté à votre tour des petits morceaux de vous et je suis ravie d'avoir rencontré virtuellement tant de gens - ainsi que d'avoir gardé contact avec ceux que je connaissais déjà. Vous avez été ma vie sociale pendant 9 mois. Maintenant, le bébé est là, c'est ce blog, et c'est un peu votre enfant à vous aussi.

J'aurais voulu mieux rédiger ce blog pour que ce soit chaque fois un réel plaisir pour vous de lire la forme autant que le contenu. Mais la troisième année se prêtait mieux aux récits qui partent dans tous les sens, il y avait trop à en dire pour que ce soit bien organisé. Tant pis. Mon prochain blog, lui, devrait être plus soigné et je vous donnerai l'adresse dès qu'il aura un aspect définitif.

Ah, j'allais oublier : je remercie aussi mes lecteurs silencieux. Mes parents m'ont appris hier soir l'existence de l'une d'entre vous, une maman d'ami de lycée qui a aussi été mon professeur (le taux de profs qui fréquentent cet endroit avoisine celui des possesseurs de catalogue Camif - super private joke de membres de l'Education nationale d'avant la crise financière). Etant donné le nombre de visites que je reçois (et même si Margaux occupe à elle seule - probablement avec sa famille - 10% du trafic grâce au lien de son blog vers le mien), je me doute que bon nombre d'entre vous sont restés silencieux et ce n'est pas grave, chacun sa façon de lire, les commentaires sont loin d'être une obligation. Même si vous ne vous êtes jamais manifesté, merci de m'avoir lue et d'avoir fait exploser mes stats d'avril sans que je comprenne pourquoi.

C'est un plaisir d'écrire ici et comme prévu je ne vais pas m'arrêter tout de suite. Je crois que le retour et la réinsertion dans la vie "normale" fait partie de la 3ème année à l'étranger.

Et en terme de retour à la réalité, la journée de demain va envoyer du pâté puisque ce sera déjeuner avec ma grand-mère paternelle puis soirée chez mon oncle avec mes deux cousins, une de mes tantes et ma grand-mère maternelle - qui est la meilleure des grand-mères et qui, si elle n'a pas internet, n'en a pas moins utilisé ses stylos, son papier et ses jolis timbres (mais pas ses jolies cartes car "j'en trouve plus de belles cartes à la librairie, elles sont toutes moches") pour me donner régulièrement de ses nouvelles avec sa jolie écriture penchée.

Bien sûr, je vous raconterai très vite comment j'ai échappé aux supplications diaboliques de mes cousins pour que je vienne jouer avec eux - les paquets de chocolat Willy Wonka devraient rapidement gonfler leurs estomacs et les placer dans une douce torpeur libératrice.

4 commentaires:

  1. Phoque, blogger ramait grave, j'arrivais plus à commenter ton blog. Bref, arrête de nous faire chialer. Tu t'arrêtes pas ein !

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  2. Un petit plaisantin15 mai 2011 à 16:44

    Ton prof d'histoire aime les Roberts, DSK aussi !
    Pourvu que le NYPD ne débarque pas chez lui !

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  3. Msieur Négrier16 mai 2011 à 15:33

    Ah ? DSK aime les dictionnaires et ça intéresserait la police ?

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  4. -> Msieur Négrier : Tout intéresse la police dans cette affaire, ils l'ont dit à la télé.

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