dimanche 8 mai 2011

Ohlala n°224 (Last days in the USA)

Boston

Niagara Falls

Je pourrais vous en mettre des tartines parce que j'ai pris énormément de photos cette semaine - jusqu'à ce que mon Canon G10 soit bousillé par une stupide bouteille d'eau mal refermée. Ce sera probablement irréparable puisque les SAV répondent systématiquement "ah ben nan c'est cassé on peut pas réparer, il faut en racheter un". Fuck.

Toujours est-il que je ne mettrai probablement pas davantage de photos sur ce blog - à moins que vous ayez vraiment très très envie de voir des photos d'écureuil qui grignotent dans des arbres, qui courent dans des arbres, qui courent sur le sol, qui sont pétrifiés en face d'un humain blond qui leur tend une cigarette, etc.

Par contre je vais recommencer à écrire tous les jours, c'est promis.

C'est difficile de résumer tout ce qu'on a fait cette semaine en un seul article.
Disons que je n'avais jamais mangé aussi souvent au restaurant de ma vie et que je n'avais jamais dépensé aussi vite mon argent. Mais ça en valait largement la peine.

On a mangé chinois, afro-américain, thaï, américain, éthiopien, indien, français et j'en oublie sûrement.

Le restaurant le plus fou était de loin le restaurant indien de l'East Village, Panna II, où on a eu droit à une formule spéciale "parce que vous êtes mes premiers clients aujourd'hui" (en fait on a été les seuls ce midi-là). Au programme, soupe de noix de coco, "ananas poori" (de l'ananas dans un pain/galette rôti si j'ai bien compris, en tout cas c'était trooop bon) "c'est marrant t'as pris de l'ananas pourri", sauces qui piquent beaucoup, sauces qui piquent moins, plat de riz avec plusieurs viandes assaisonné de pois, de noix de coco et de grains de raisins, du paiiiin trop bon (je suis gravement en manque de pain, je n'en peux PLUS du pain de mie et du pain "italien") mais surtout SURTOUT une musique très forte tout droit venue des pires ululements bollywoodiens que vous puissiez imaginer et une déco... "rutilante". Puisque je n'ai pas de photos de l'endroit, je vous laisse jeter un oeil à la galerie de photos de leur site.

Le resto éthiopien de Boston était cool quoiqu'un peu cher, on a mangé notre poulet et nos légumes avec les mains en déchirant des morceaux de notre "assiette" en pain, le tout assis sur des chaises en bois sombre et très dur dans une ambiance tamisée.

Mais on n'a pas fait que manger !
Par exemple, ce matin, après un petit brunch en compagnie de FZ et A. dans Lower East Side, on est allés se promener dans le Chelsea Flea Market, une brocante abritée dans un immense garage sur deux étages. Entre les robes de grand-mère, les vieux appareils photos déglingués, les montres anciennes et les bijoux en plastique, on pouvait trouver des trucs sympas comme des albums photo remplis d'inconnus, des statuettes pornographiques chinoises, un écureuil empaillé et des objets nazis.

Et après le départ de RJF, je suis retournée au Brooklyn Museum puisque c'était le premier samedi du mois et que l'entrée était donc gratuite toute la soirée. J'ai pu voir des salles qui étaient fermées la fois précédente, notamment à l'étage des arts décoratifs : il y a plusieurs maisons américaines typiques du XVIIe au XIXe siècle dont le mobilier est entièrement reconstitué, on peut même entrer dans le hall des maisons pour jeter un oeil dans chaque pièce.

Bien sûr j'ai revu la table triangulaire avec tous les noms des femmes influentes à travers l'histoire.
Et puis il y avait des concerts gratuits, la dernière fois j'avais réussi à les éviter mais là il y en avait à plusieurs étages. Je n'ai pas trop compris l'intérêt de faire un concert dans un endroit qui n'est acoustiquement pas du tout prévu pour ça - si ce n'est que ça fait hype. Impossible de comprendre un traître mot de ce que les gens criaient dans le micro, même quand ils parlaient au lieu de chanter, et l'écho était si fort qu'en fait, à part les basses, on ne distinguait pas grand chose parmi la bouillie sonore qui emplissait les salles.
Mais bon, je pourrai dire que j'ai assisté - de loin - à des concerts de nuit dans le Brooklyn Museum, c'est la classe.

En rentrant, l'appartement semblait infiniment grand et silencieux. J'ai déjà commencé ma valise dans ma tête. La 3A touche à sa fin pour tout le monde, les gens annoncent tour à tour leurs dates de retour. Dans 3 jours, je serai dans l'avion. On verra bien si moi aussi, finalement, je me sens "comme un chat qui s'est pris une voiture" après quelques jours. Mais je crois que je serai plutôt comme un chat qui retrouve ses autres copains chats pour aller faire des glissades dans les gouttières.

3 commentaires:

  1. Chat. Apparemment tu as eu une semaine intense. J'ai l'impression d'être l'un des derniers à quitter les US en fait. Quand tu seras dans l'avion je ferai face à des exams... le resto ethiopien ça fait moyennement envie en fait. En ce moment je suis très thaï et j'ai envie d'essayer Malais bientôt.

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  2. L'ami des félins (comme la maman de Margaux)8 mai 2011 à 06:26

    Je pense que Cécile va plutôt faire dans le style O'Maley, plutôt que Malais (cf. les Aristochats!)
    Il y en a 6 qui l'attendent à la maison (à l'ombre des arbres, faudrait pas attraper une insolation !)

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  3. L'amie des chats, du Mediator et des pièges de la langue française9 mai 2011 à 11:43

    Bon courage pour fermer les bagages et surtout pour abandonner sur place ce qui ne rentrera pas, c'est toujours un moment difficile (ne lègue pas la robe à pois ni le lobster à la voisine STP)...
    Bon retour parmi les chats, petits veinards qui ont définitivement (?) quitté le radiateur pour la terrasse au soleil ou l'ombre des arbres (il semble que les chats du sud préfèrent le soleil à l'ombre, la sélection naturelle sans doute).

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